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Velo en Iran: J-30 – Ca se prépare

Plus qu’un mois pour Francis et Jean Yves avant le départ pour l’Iran. Objectif: rallier Tabriz en partant de Shiraz soit un petit périple 2000 kms à vélo du sud au nord de l’Iran pour découvrir en 5 semaines ce merveilleux pays au passé si riche et à l’accueil réputé très chaleureux.
Les visas sont en cours de validation. Les vols Turkish AirLine sont bookés. Les vélos sont presque prêts (la peinture dorée sèche encore!).
Côté snif : Manu ne pourra sans doute pas se joindre à nous, cause « bouleau » et Véro passe son tour dans un pays qui ne fait pas encore vraiment la part belle aux femmes. Il ne nous reste donc plus qu’à préparer nos foies au difficile sevrage de vin, de bière ou de tout autre alcool pour respecter… disons, les us et coutumes locaux!

Nous vous espérons nombreux à nous suivre sur ce blog. Cela nous fait toujours extrêmement plaisir de partager nos découvertes, nos émotions et, bien entendu, de lire vos commentaires le soir après l’étape.

A très bientôt donc. Be zudi mibinam-etân

Ci joint photo de la traduction en farsi de « VELO EN IRAN »

La route des vins

J’ai encore un peu de mal a réaliser, mais Carole a dit OUI une deuxième fois. OUI pour aller faire un petit périple à vélo à travers le Beaujolais et la Bourgogne. Donc illico presto, j’ai réservé 3 nuits d’hôtel entre Macon et Dijon (180 kms en 3 étapes). Il y une « voie verte » cyclable, qui fait à peu près 90 kms entre Macon et Chalons sur Saone, en passant par l’abbaye de Cluny et qqes vignes beaujolaises.  Après ce sont plutôt des petites routes avec un parcours dit « voie des vignes » qui passe par Santenay, Mercurey, Meursault, Pommard, Nuit Saint Georges…. jusqu’à Dijon. Tout un programme! Départ à vélo lundi matin de Macon . Retour jeudi à Macon par le TER.

C’est une grande première pour Carole. Nous avons préparé les 2 sacoches. Un minimum d’affaires pour Carole plus habituée aux valises de 23 kgs et plus!!! Et comme on ne pourra pas rapporter de vin, nous le dégusterons sur place.

J’essayerai avec mon Iphone « old fashioned » de vous faire parvenir quelques photos de nos « aventures ». On est loin du 1000 à Fredo mais ce raid vino-vélo ou vélo-vino, si vous préfèrez, devrait être plein de surprises

Bizz

A bientôt

St Mathieu – St Chély

Hier soir Rve m’a amené son Apidura : une grosse sacoche de selle dans laquelle j’ai introduit de façon très compressée de quoi me changer a l’étape de ce soir, entre Meyruies et Ste Enimie, en esperant y trouver un petit hôtel sympa pour passer la nuit. Bon je n’ai pas réservé… j’aime me dire que je serai libre comme ça de choisir à  tout moment d’arrêter ou de continuer, un peu comme sans filet, mais dans un coin que je connais par cœur.

Bref ce matin je pars libre dans la tete… mon bagage bien arrimé, direction St Hippolyte, le Redares et le Mercou pour commencer. Vers Soudorgues je suis face à  ma première contrariété : le 28 ou 26 (je ne sais pas) saute… je suis contraint de rester sur le 24 ou 25 (bin oui je ne sais pas plus) pendant les 4 derniers km. Il est 10h15 et il commence a faire un peu chaud… et cette nouvelle n’est pas de bonne augure… j’ai prevu de rejoindre Cabriac via le col des Salides, et chacun sait qu’il y a quelques rampes tres raides avec lesquelles on ne plaisante pas… bon… au pire je marcherai.

Me voilà dans la vallée borgne, direction St André. Le vent s’est levé assez brusquement et j’ai du mal a comprendre d’où il vient au debut… l’aérologie de cette vallée me semble bien compliquée… mais elle se précise dans les premiers km d’ascension vers les rousses : ce sera vent dans la gueule pour aujourd’hui.

A 1km de la bifurcation vers le col de salides changement d’orientation cependant : le vent semble descendre de l’aigoual et me pousser vers Florac… je me laisse un peu porter par son orientation et je change mes plans. Exit la nuit a ste Enimie, direction Florac et apres on verra.

J’aime beaucoup le passage du tunel de Marquaires jusqu’à 10km de Florac : les Rousses, Vebron… c’est tres beau. Mais ce vent, toujours ce vent dans les oreilles… ça saoule.

Florac : croque monsieur, salade, perrier et café. Le temps de chercher un hotel : Ispagnac, l’hôtel des vignes rouges, 65€, 8km d’ici ! Que demande le peuple ? Allez hop c’est parti. Arrivé au croisement Ispagnac/Mende j’ai un peu de jambes… si je pars sur Ispagnac je sais que demain matin je vais devoir me hisser sur le causse via la montée de Quezac (une couene absolument infame au petit dej)… la j’ai le col de montmirat qui se presente a moi, 12km puis une longue descente vers Mende… et au moins ce soir je pourrai aller au cinoche… go vers le col… ca me va. 

Je monte vraiment bien jusqu’à 3km du sommet… ensuite je pioche et je me tortuguise comme à la belle époque… et toujours ce vent… et toujours ce 28 qui saute… mais ça passe. Dans la descente je calcule… il est 16h30. De balsiege il me reste 20km jusqu’à Marvejols… qu’est ce que je vais aller me tanquer a Mende alors que je peux aller jusqu’a Marvejols ? Y’a sûrement un cinoche aussi la bas.. go.. par contre zut j’avais oublié un détail : 6km de la bosse de Culture avant de redescendre vers la ville des loups. Bon… la il commence a vraiment racler les fonds de tiroir des sucres lents et des graisses, le bonhomme… ça oui des graisses il peut y aller c’est pas ce qui manque… m’enfin sur la terrasse au soleil où il prend un nouveau perrier tranche, il est pas loin du malaise vagal… le gros… d’autant que 2′ avant il a bien failli se vautrer devant ladite terrasse en se mangeant le trotoire par la roue avant… 

Bordel… quel trou ce bled. L’hôtel de l’Europe n’a pas été restauré depuis Maastrich… rien de terrible alentour. Et moi qui croyais etre a 20km de st chely… j’en suis a 33… il est bientot 18h… 3 solutions : appeler babeth pour qu’elle vienne me chercher en voiture (suis vraiment mort). Payer 50€ d’hôtel… ou monter sur mon bike et avancer au plus loin, en commençant par sortir de ce trou via le col d’Issartet (qqchose comme ça), une couene de 7 ou 8km vent de face… bin voila. C’est la que tu reflechis pas et que t’y vas.

En haut du col le soleil descend plus vite que je ne monte… sur les vallons qui suivent, même sur le plat je mets le 34×20. Une éternité plus tard j’arrive au bout du truc. 

Sms de Babeth : alors tu dors où finalement ?

Moi : dans un palace… c’est genial !

Elle : tu m’envoies une photo ?

Moi : c’est là : [photo de la maison de ses parents] Ça  fait 20 ans que je voulais faire ce périple dans ce sens là… (je l’ai fait 2 fois dans l’autre sens, c’est bien plus facile). Et pendant 20ans ce n’était jamais le bon moment. Alors ce coup ci, même avec une forme de moineau asthmatique, je pouvais pas rater l’occasion. En partant ce matin je savais que si je sentais la possibilité se présenter à moi, petit a petit, je le ferai… « tout etait dans la tête ».

190km / 3300m d+ / 10h30 de vélo 

Sur les traces du Rainbow Warrio…. chuuutttt… noonn

A leur retour de Tokyo l’an dernier, l’Commodore et l’Professor avaient unanimement décidé de retourner vers l’Est en 2016. Ça faisait partie des morceaux de rêves qu’on finit pas… parce que les nuits sont trop courtes quand t’es pressé de parcourir la planète à bicyclette… ou que simplement tu te permets pas d’y croire…

Bref l’un d’eux avait lâché :

  • tut’rappelles c’t’histoire de greenpeace là bas chez les Kiwis, on était allé leur foutre la pâtée à ces c… d’écolos…
  • ah ouai tu parles que j’me rappelle, le Rainbow Warrior, la belle époque… On s’emmerdait pas avec des convictions d’bobos à c’t’époque, t’avais ta 205 GTI et voila comme on grillait du pétrole…

Sirotant mon verre de Saké, je les écoutais un peu interloqué sachant à quel point leur engagement pour la protection de l’environnement était aujourd’hui fort, et tout cristallisé dans leur amour de « Ne Jetez Plus ! », notre cause à nous, celle qui nous rassemble depuis 14 Ans !!

Faut quand même dire qu’ils avaient un peu forcé sur l’Azahi et la Sapporo, les glaçons dans le Whisky Nikka et quelques Pic Saint Loup d’avant la grêle.

  • et si on y allait voir un peu comment ils sont, ces Kiwis, ces All-Blacks, ces Maoris… tiens juste de prononcer ces mots, j’ai des frissons… et leur pinard, hein ? leur pinard ?? il est quand même pas meilleur que le notre ???
  • Ouiiii ça oui leur pinard !!!

Et là, en 2 temps 3 mouvements, le planning de la fin d’année était scellé : ils partiraient tourner les jambes et vider les tonneaux aux antipodes.

Et puis voilà pas qu’aux premières sorties de l’après Japon ils s’étaient vu proposé d’embarquer une sportive prénommée Véro qui laissait jamais sa part au chien quand il s’agissait d’en baver sur un vélo… un test alpin grandeur nature plus tard (qu’elle avait franchi sans coup férir dans les fournaises de Belledonne et de chartreuse) la voila intronisée dans le groupe des itinéreurs avec un pseudo de circonstance : la Warrior.

Ok… vous vous dites qu’avec Commodore, Professor, Blog Doctor et Rainbow Warrior, on fait tout pour faire croire que c’est une équipe en or… or, c’est pas faux. Mais avouez qu’on prend un sacré risque… à Auckland faudra pas trop traîner sur le por, encor.

Bref, trêve de balivernes… nous voilà embarqués à 4 sur ce périple. Comme dans les éditions précédentes (Chili et Japon), l’objectif est de traverser le pays à vélo.

Départ du groupe « éclairor » (Rainbow Warrior donc, Professor et Commodore) le 25 Octobre de Paris : il traverseront l’île du Nor, d’abor, depuis Auckland, direction plein sud, mais un peu en zig-zag

zigzag

puis l’Île du Sud pour pas arriver trop tôt à Queentown, lieu de rendez-vous avec Doctor, qui arrivera sur zone le 21 Novembre. Si tout se passe comme prévu ils auront une petite semaine de périple à 4 dans le Fjordland de l’Ile du Sud, avant que R’Warrior et le Professor ne repartent pour Paris, laissant Commodore et Doctor trimbaler leurs sacoches dans ce qui restera à visiter en sites merveilleux (et à priori, y’a c’qui faut).

S’ils ne se font pas gauler par les services secrets NZ, Commodore et Doctor devraient passer la ligne à Roissy aux alentours du samedi 17/12, en charter pour l’un, en classe affaire pour l’autre, bon mais ça c’est une autre histoire.

Alors comme de coutume depuis l’an dernier, et après les périples Asiatiques, Islandais, Américains, Espagnols et Alpins, on tentera de partager un peu de nos journées dans ce coin là… il se dit que la connexion internet est beaucoup moins performante là bas qu’elle ne peut l’être au Japon ou aux USA, peut-être même qu’en Islande… On verra bien.

J-10 pour la première vague.

@+ pour des nouvelles.

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Le Grand Colombier

Ca n’est pas tous les jours que nous partons faire un tour de vélo à plus de trois heures de route de Montpellier, et qui plus est sur une montagne aussi renommée que le Grand Colombier. Alors, même si ça n’est pas le tour du monde, pourquoi ne pas vous relater ce petit périple ?

Nous partons de Montpellier le vendredi soir, Camille, Stef,  Maxime et Benoit. Direction, le Haut Bugey, dans l’Ain. Nous prenons Masha au passage à la gare TGV de Valence – Masha rentre de conférence. Le projet pour Masha, Stef et Benoit consiste à monter deux fois le Grand Colombier, dans la même sortie, soit environ 80 km pour un dénivelé positif de 2600 mètres.

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Nous passons la nuit dans la ‘dacha’ de Cam et Stef. Une très belle maison avec un jardin magnifiquement sauvage et une vue sur le Grand Colombier…Réveil matinal avec la motivation plus forte que jamais (au moins pour Stef et Masha) d’enfourcher les vélos ! Seul petit problème: le sommet du Grand Colombier est dans les nuages, et une pluie  fine tombe sur la région…

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Benoit essaie de finauder pour échapper à la sortie, mais Stef et Masha se montrent intraitables. Nous partons malgré des conditions météo très médiocres, et attaquons la montée du Colombier par ses pentes ouest. Arrivés au sommet, nous basculons sur le flanc sud-est, pour atteindre Culoz. Nous descendons très lentement, la route est raide et glissante, les mains sont froides, nous tremblons… Le café à Culoz s’impose avant de remonter  par la même route, et d’affronter les terribles et magnifiques ‘esses’ de la montée de Culoz !

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Une vue sur le Rhône

La pluie cesse pour un petit bout de temps, nous pouvons profiter de la  vue sur le Rhône, alors que la lutte est rude pour arriver au sommet ! Stef trouve du courage grâce à ses nombreux supporters, qui ont marqué son nom sur la chaussée, tandis que Masha est heureuse d’être dans « ses » montagnes…

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Nous voila au sommet pour la deuxieme fois. Visibilité = 20 mètres, tout au plus. Par beau temps, il y a une très belle vue (il paraît)… Mais vous pouvez lire « Grand Colombier » en arrière plan 🙂
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De retour à la maison -douche, repas et  une belle petite balade à pied pour visiter l’arrière pays. Les feuilles sont à moitié jaunes, brûlées par le soleil et la sécheresse de l’été, ça donne les couleurs d’automne.
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Et pour finir, la troisième mi-temps, non, je veux dire… un bon plat de pâtes pour fêter tout ça, avec quelques spécialités locales (un bon vin bugiste), pas très locales (quelques bières blondes) ou pas  locales du tout (un petit vin moldave rapporté par Masha !)

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les pommes du jardin font un très bon complément !

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Dimanche matin: le temps est vraiment pourri, nous renonçons à faire une deuxième virée…

On décide de visiter la fruitière à Comté du coin, ou le fromager est en train de preparer les fromages devant nous. Nous admirons son travail, alors que la pluie s’acharne à l’extérieur.

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Lorsque nous  quittons le village pour revenir sur Montpellier, il pleut toujours et les nuages sont encore bien bas… On n’aura pas vraiment vu le sommet cette fois! Mais à bientôt le Grand Colombier: il reste encore 4 montées du défi Bugiste à explorer, ça n’est que partie remise… !

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The end…

  • Eh voilà la boucle est bouclée retour à Reykjavik aprés 5 semaines passées beaucoup trop vite mais parait que c’est toujours comme ça…un grand merci au staff technique et logistique Manu, Jybe et Francis sans qui rien ne se serait passé, au staff médical Lollo,Grégoire , Franckdoc mabuse, Claude et Stéphane et toutes celles et ceux qui nous ont soutenus dans ce périple ; merci à Quentin pour m’avoir accompagné et sans qui le voyage aurait forcement été totalement différent
  • L’Islande est un pays merveilleux et mérite vraiment le détour
  • Il n’est pas étonnant que beaucoup de personnes y reviennent et je risque fort de faire parti du lot
  • Gros bisous à toutes et tous et à bientôt