La Caspienne en pente douce

Ce matin on a dégringolé de notre perchoir à 9h apres un frugal petit dej a base de pain tout plat et de fromage à tartiner. Au début c’était la suite logique d’hier : décor minéral, petits bleds aux toits colorés, pas grand monde.

Et puis on a récupéré la route de la Caspienne et son trafic, ses tunnels et ses chiens errants. Bin oui ça on l’avait pas encore vu/lu… faut dire que le commodore a toujours son maillot Royal Canin sur le dos… ça attire les convoitises canines. Et puis c’est récent, apres 2 semaines a siroter des thé et des citronnades a 1800m d’altitude, les 2 bronzés sont chargé de globules rouges… ça aussi ils doivent le sentir les aboyeurs…

Bon pour le moment pas de problème… ils n’atteignent pas notre vitesse de pointe en descente et on crie plus fort qu’eux.

On est « échoué » à 7km de la mer car les hotels sont assez pleins par ailleurs. Le temps s’est couvert brusquement a 35km d’ici et nous avons fini sous un crachin breton. Je vous passe la description des tunnels : à part la version de celui qui tourne sans lumière qu’on n’avait pas encore expérimenté au Japon, les autres etaient corrects.

L’accueil toujours très sympa : les gens nous interpellent de la voiture on discute en roulant,ils nous photographient, entrainent leur anglais (comme nous)….

Bref tout va bien.

Pas de Onsen today mais une douche chaude… et c’est mon tour.

A+

Teheran – Aab Garm

Histoire sans wifi donc sans images… ce soir ce sera mieux.

Bon bin on y est… dans cette petite cité thermale, à 2000m et des bananes d’altitude, au pied du mont volcanique Damavand qui culmine a 5672m, plus haut sommet de la chaine d’Elbourz et d’Iran… 2 ans apres le Japon, on se retrouve à se tremper le c.. dans l’eau chaude sulfurée de notre hotel, face à un Fuji géant, et ne comprenant pas un mot aux explications de nos hôtes. La seule chose qui a changé : la biru (bière Japonaise), s’est transformée en thé… c’est peut être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup…

Cette nuit j’ai débarqué à Téhéran à 5h heure locale. L’obstacle visa franchi (et le premier contact avec le « savoir faire attendre » de l’administration Iranienne) j’ai retrouvé les deux Loustics au guichet de change vers 6h, le temps de devenir millionnaire en Rials (?)… 300€ comptant pour 1770000 Rials. Bref.

Petit dej de Gargantua au Novotel de l’airport suivi d’un montage express de velo, d’une sieste d’une heure… et nous voila partis en taxi-bus pour le Nord de Téhéran… l’aéroport international Khomeini est situé a 30km de la ville, par l’autoroute, puis la sortie en direction de la mer Caspienne est surfrequentée en ce week end de Norouz, et extremement compliquée à vélo (sans meme parler de dénivelé)… nous avons donc bien fait de « contourner le sujet en véhicule motorisé ».

Dès les premiers kilomètres je note quelques particularités du code de la route Iranien :

  • Autorisation de reculer sur les bretelles d’autoroute
  • Autorisation de traverser l’autoroute à pieds sans se presser
  • Autorisation de prendre les sens interdits dans la mesure où on peut pas faire autrement…
  • Possibilité de vendre des produits sur la bande d’arrêt d’urgence
  • En cas de depannage de véhicule, possibilité a la famille dépannée de rester dans la voiture remorquée a reculons pas la depaneusez…

La route Iranienne est un spectacle de tous les instants.

Jusqu’à Téhéran j’alterne les moments de somnolence et d’éveil pendant lesquels, outre le « spectacle vivant » mentionné ci dessus, je vois passer le mosollé de l’ayatollah khomeini et quelques zones militaires dont de vieux chars délimitent l’entrée.

Apres Téhéran la montée vers la chaîne d’Elbourz se fait sur une autoroute qui dessert quelques banlieues lointaines de la mégapole. Des dizaines tours d’habitation identiques semblent avoir poussé comme des champignons accrochés à un décor minéral et poussiereux. C’est assez étonnant d’autant que toutes ces tours sont encore inhabitées… et il y en a vraiment beaucoup.

Bref on a fait 90km pour 60€ et pour se retrouver à 10km du sommet du col 2576m au pied donc du « Fuji de l’Elbourz »

De là on monte sur les vélos pour une etape très courte (moins de 30km) pour ménager ma fatigue…

Klaxonné sans arrêt par des flots de vehicules enthousiastes qui nous encourageaient avec ferveur, vent de dos, 25°, on a donc rejoint ce ptit bled accroché à la montagne. Les paysages montagneux et grandioses ressemblent un peu au Devoluy, en plus haut et plus étendu. Nous avons rencontré au debut de l’ascension un Français de Pontarlier qui fait du ski de rando depuis un mois dans la region, en pause au milieu de son tour du monde à vélo…

C’est mon tour de « Onsen ».

Demain rendez vous avec la mer Caspienne.

Téhéran

Aujourd’hui jour de repos.

En guise de repos nous avons été faire une randonnée en montagne au Nord de Téhéran.Les femmes peuvent venir avec les hommes mais pas le contraire.Dans le métro les vendeurs défilent.On peut même payer avec une carte bleue pour les iraniens.Randonnée en montagne.Au loin Téhéran dans la brume.

De Shiraz à Téhéran.

Nous avons parcouru un peu plus de 1000 km en 2 semaines.

10 jours de montagne entre 2000 et 2700 m d’altitude et 2 jours de désert,

Ce qui nous a le plus marqué c’est l’accueil très chaleureux des iraniens.

Nous le savions mais cela dépasse tout ce que l’on imaginait.

De Qom à Téhéran 115 km de désert vent de face.

L’hôteliere qui nous a attendu 45 mn devant l’hôtel pour nous offrir des roses.

Ce matin elle nous a offert une boîte de pâtisserie iranienne.4ème crevaison en 3 jours pour le Commodore.

Manu n’oublie pas les chambres à air et les rustines.Nouvel an dure 13 jours.Un iranien s’est arrêté après m’avoir doublé et m’a demandé si j’avais soif.

Je lui ai répondu que j’avais de l’eau.Il m’a offert 2 bananes et un paquet de gâteau.Au km 100 le GPS m’a indiqué l’autoroute et 15 km restant.

Le problème est qu’elle est interdite aux camions,motos et vélos.

Par la route il restait 54km.

Une patrouille de police était à 200 m de l’entrée d’autoroute.

Nous avons été les voir et leur avons expliqué la situation.

Ils nous ont dit pas de problème prenez l’autoroute vous n’allez pas faire 54 km de détour.

C’est cela aussi l’Iran.

Qom

2ème ville sainte du pays et berceau de la révolution islamique.L’un des lieux les plus conservateurs d’Iran.C’est ici qu’est enterrée Fatima sœur de l’imam Reza huitième des 12 imams successeurs de Mahomet.

C’est un lieu de pèlerinage important.

De Kashan à Qom 105 km de désert vent de face.

3ème crevaison en 2 jours pour le Commodore !

Ce matin au réveil le Commodore m’a dit j’aurais bien dormi encore 1 heure.

C’est le miracle des smartphones.Nous sommes passés à l’heure d’été iranienne sans le savoir.Jusqu’à dimanche nous avons 3h30 d’avance sur Paris.

Lorsque nous avons réservé l’hôtel de Qom ce matin l’hotelière nous a demandé à quelle heure nous pensions arriver.

Nous lui avons répondu entre 5 et 6 heures.

Nous sommes arrivés à 17h45.Elle nous attendait avec 2 roses devant l’hôtel et nous a offert le thé ,des dates et des petits gâteaux.

C’est l’accueil à l’iranienne !

Notre fidèle lecteur Patrick m’a fait remarquer que nous ne sommes pas en 1398 mais en 1397.

Le Wifi étant faible je ferai un article spécial Qom demain.

Kashan ville oasis.

Une Résidence traditionnelle et son jardin.L’Iran le pays où les femmes vous hébergent chez elles et vous invitent à leur table au salon de thé.Le restaurateur a mis le drapeau français à notre table.Retour à l’hôtel.

Demain direction Qom deuxième ville sainte du pays :110 km de désert.