On dit qu’elle sera de courte durée mais on la prend quand même, et avec plaisir. Cette belle éclaircie là nous a fait beaucoup de bien et il fallait ça pour continuer sans soucis vers le sud.

Une belle étape sur de petites routes de montagne d’abord pour atteindre un col à 1450m d’altitude. On a traversé la forêt des singes et jybe qui se trouve toujours aux avants postes en a même vu un à quelques mètres de lui, perché dans un arbre bordant la route.
Nous qui suivions à plusieurs dizaines de minutes à cet endroit là n’avons rien vu. Dommage.

Le col était vraiment dur avec 5 à 6km autour de 10% et une grimpee totale de près de 20km, mais les paysages et la tranquillité du coin valaient bien un petit effort physique…

Au col nous avions une superbe vue sur un premier lac que nous rejoignons au bout d’une belle descente,

puis un second beaucoup plus grand au bord duquel nous séjournons ce soir dans le bel hôtel du golf de Naagi.

Bain pris au Onsen de l’hôtel dans une eau brûlante et très chargée en minéraux. .. marron.. un peu bizarre. Mais ça doit être bon pour quelque chose vu le monde qui barbottait.

Hall de l’hôtel pour pouvoir écrire ce billet et telecharger quelques images et vidéos. ..

Puis on part visiter la ville.

Petit restau sympa avec des japonais curieux de notre périple et sacrément enthousiastes (faut dire qu’on n’a toujours pas vu un européenn ou un américain depuis le début alors en plus à vélo qui vont à kagoshima c’est comme des extra terrestres qui débarqueraient à Lamalou les bains)…

Après un frugal repas arrosé de saké et de biru  on a gambadė downtown.

Et pris des bains de pied dans les jolis bidules de fontaines chaudes partout dans la town.

Et puis on a dit bonsoir à une copine reptile qui traînait devant la porte.

Et la on se lave les dents parce que la journée de demain ce sera pas une mince affaire.

On a quand même failli se perdre… le plan n’est pas clair…

Sayonara

Commodore et Professor l’avaient dit : « demain on sera rincés vers 13h ». Ça n’a pas manqué. En sortant du restau à 20km de l’arrivée, vlan, pour pas que l’on puisse titrer « une petite étape au sec pour nous reposer », on a ressorti les kways.

En dehors de ça on a eu presque chaud, et à la lecture de la presse française du matin on se rend compte qu’on a eu du bol. Le village où nous avons passė la nuit il y a 72h à lui aussi été touché par les crues.

Ici, au Onsen de Onogawa, on voit bien que la rivière est montée assez haut, et la patrone à l’air accablée lorsque nous abordons le sujet météo de ces derniers jours.

Demain par contre tout doit s’arranger pour de bon sur notre route au sud. Nous nous rapprocheront un peu de Nikko ou nous devrions avoir une journée de repos lundi, par de belles routes de montagne. C’est sûrement une des caractéristiques du coin, cet empilement de couches montagneuses dans la profondeur du décor,  baignées de gris dégradés. Chepa si vous voyez bien. Comme s’il y avait 10 balcons de belledonne posės les uns derrière les autres, culminant autour de 800 à 1000m, pas plus, tous enveloppés de nuages différemment menacants… Bon mettons que vous connaissiez pas le balcon de belledonne… imaginez donc des montagnes verdoyantes, très vallonnées, et faites l’empilement… Voilà. C’est ça.
Bon.

Nous profiterons aussi de demain pour nous éloigner de fukushima  (50 km à l’est de notre Onsen ce soir)… ce ne sera pas plus mal…
c’est pas qu’on sente quoique ce soit de radioactif d’ici mais pour rassurer les familles on va déguerpir du coin fissa.

En attendant comme l’étape était courte, on profite des jolis bains de l’hôtel.