Test de la bête chargée, en Cévennes

C’était l’idée de ce périple de 2 jours les 24 et 25 Mai (en dehors de se balader tranquille avec Babeth en Cévennes) : tester le comportement du vélo en charge, et accessoirement le comportement du mec aussi.ob_2affe0_img-6832

Les adaptations faites pour ce périple sont les suivantes :

– pas de pluie prévue : suppression des garde boue qui gênent pour le transport et qui m’agacent un peu (les graviers font du bruits lorsqu’ils sont emportés par la roue et cognent l’alu du garde boue. Les pneus de 38 frottent un tantinet sur le garde boue et j’ai du mal à règler précisément celui ci pour minimiser ce bruit…)

– Lollo m’a prêté des pédales SPD plates d’un coté, et des chaussures shimano MT34 : c’est la combinaison que je souhaite tester pour équiper le vélo dès… que j’aurai été payé 🙂

– Je me charge volontairement de matériel de camping (une tente de 3 ou 4kg, 2 duvets, 3 matelas auto-gonflants), la pleiaide en collection complète (4 bouquins pour occuper notre soirée), des fringues en double (pour Babeth et moi), des chaussures en double, des outils… Bref 15kg de matos au bas mot.

Le vélo dans cette configuration est vraiment parfait à mon avis.

Les sections de pneus de 38 que je trouvais un peu surdimensionnées trouvent leur sens dans la stabilité de l’ensemble. Alors que « sans charge », j’ai de la difficulté à me mettre en danseuse, une fois chargé, le vélo réagit très bien à ce type de situation : je lui trouve même de la souplesse et beaucoup de confort

C’était l’idée de ce périple de 2 jours les 24 et 25 Mai (en dehors de se balader tranquille avec Babeth en Cévennes) : tester le comportement du vélo en charge, et accessoirement le comportement du mec aussi.

Les adaptations faites pour ce périple sont les suivantes :

– pas de pluie prévue : suppression des garde boue qui gênent pour le transport et qui m’agacent un peu (les graviers font du bruits lorsqu’ils sont emportés par la roue et cognent l’alu du garde boue. Les pneus de 38 frottent un tantinet sur le garde boue et j’ai du mal à règler précisément celui ci pour minimiser ce bruit…)

– Lollo m’a prêté des pédales SPD plates d’un coté, et des chaussures shimano MT34 : c’est la combinaison que je souhaite tester pour équiper le vélo dès… que j’aurai été payé 🙂

– Je me charge volontairement de matériel de camping (une tente de 3 ou 4kg, 2 duvets, 3 matelas auto-gonflants), la pleiaide en collection complète (4 bouquins pour occuper notre soirée), des fringues en double (pour Babeth et moi), des chaussures en double, des outils… Bref 15kg de matos au bas mot.

Le vélo dans cette configuration est vraiment parfait à mon avis.

Les sections de pneus de 38 que je trouvais un peu surdimensionnées trouvent leur sens dans la stabilité de l’ensemble. Alors que « sans charge », j’ai de la difficulté à me mettre en danseuse, une fois chargé, le vélo réagit très bien à ce type de situation : je lui trouve même de la souplesse et beaucoup de confort

Premiers Baïku

Temps et sueur, coulent
Kilomètres comme Aiguilles
S’érigent, immobiles
– Bavella, Corsica

Sanglots dans le Bantarde
Filent au Mercou
L’enivrent jusqu’aux Plantiers
Cévennes

Printemps des Genets
Mon arbre en son lacet
Ma Luzette
Col de la Luzette.

Le clapotis du lac
Un bateau
Sa vague nous submerge.
Lac de Sainte Croix – Verdon

Baïku ?

Un Baïku est un Haïku qui a trait au vélo.

Pour les puristes, le Baïku ne peut pas être le stricte descendant du Haïku car il lui manquerait des « gènes » essentiels. Pour vous en convaincre, vous pouvez lire la définition que wikipedia donne du Haïku.

Nous nous contenterons donc ici de faire de façon concise (comme le fait le Haïku), une représentation d’un instantané du réel et des sensations que nous procurent la pratique cycliste dans un moment de contemplation, extérieure ou intérieure, que favorise cette pratique.

… enfin… en toute modestie… juste comme ça, pour égayer le blog

Trouver un vélo pour voyager

Pour partir randonner au bout du monde, il faut d’abord trouver le bon outil. Un vélo et tout un équipement, solide, fiable, efficace.

Si la consigne de départ est de ne pas trop se charger, puisqu’on doit théoriquement passer toutes les nuits sous un toit (différent), il n’en reste pas moins qu’il faut une bécane solide et apte à supporter sans broncher 2 sacoches arrière, une avant, et un bonhomme un peu lourdingue.

Les premiers conseils m’orientent vers l’équipement d’un vélo de « gravel » ou plus simplement d’un cyclocross, avec un porte bagage et des garde boue. La recherche fructueuse sur les sites d’occasion m’amène à contacter plusieurs propriétaires de vélo « tricross » (de specialized) ou autres Kona.

Je prends aussi contact avec des fabricants tels « la vagabonde » ou « les vélos de Patrick« . Ce dernier me fait deux propositions de montage, entre 1500 et 1900€ : propositions intéressantes mais au dessus du budget que je me suis fixé (1000€ tout compris, vélo et équipements de transport, sacoches et porte bagages). Merci à lui en tout cas, qui m’a permis de vraiment me faire une idée précise de ce qu’il me fallait.

Au final, alors que j’allais craquer pour un cadre tricross, je tombe sur l’annonce d’unTrek 520 Disc neuf entièrement équipé pour un prix plus que raisonnable.

En quelques minutes ma décision est prise, ce sera ce vélo.

Entre midi et 14h je file sur Nîmes le récupérer : très bel engin, équipements upgradés (selle, K7, gardes boue, potence…) que du beau matos… je prends :).


 

Verdon – Haïku – Essai

Ce week End pas de vélo. Nous étions dans le Verdon avec Raph et Isa. Petit camping, quelques excès, pas de sport. Mais que c’était beau !

Une tentative d’Haïku au lac de Ste croix.

Le clapotis du lac
Un bateau
Sa vague
nous submerge.

1er haïku. Lulu.

Je travaillerais bien sur une notion de Biku, ou Baïku… Un Haïku d’inspiration vélo : ce sera surement une belle manière d’illustrer notre voyage, enfin, si l’inspiration nous vient.

J’ai lu ensuite que mon haïku n’est pas un haïku. Tant pis.

De retour du Verdon j’ai attendu le soleil couchant pour tester à nouveau mon vélo de randonnée : les réglages s’affinent. Restait un petit frottement du garde boue arrière, mal centré. Ce coup ci je pense que c’est tout bon. La sensation principale reste le confort. Ensuite l’inertie énorme du bestiau… Pour monter le fambetou sans charge, j’étais à 17km/h en forçant un peu. Sur mon look je monte aux alentours de 22km/h pour la même dépense énergétique. Me manquent encore les pédales auto, qui devraient me permettre de pédaler un peu plus efficacement. Pour le reste, « tout est là » ! il va falloir être patient et ne pas trop espérer des moyennes sur le plat supérieures à 20/23 km/h.

On verra bien.

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