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Akan – Shikaoi : 126km
Shikaoi, après douche, bain, et 5h30 de velo pour 126km.
D’abord dans un paysage de montagne en quittant Akan, nous avons rejoint la plaine agricole de shikaoi.
Petit salon en plein air pour croquer un epis de maïs chaud.
Des exploitations immenses de maïs et de patates, bordées de routes droites comme la ligne droite de chamoux sur gelon, et 2 fois plus longues c’est dire… c’est dire combien l’étape à été parfois longue. Heureusement le temps était idéal et nous avons pu carburer et arriver à l’heure a l’hôtel.
Commodore Bereugereu au gurufuru (golf d’Hokkaido)
Voilà pour un résumé un peu rapide de notre périple du jour.
Parlons organisation
Parlons peu parlons bien, ce voyage pour le moment, s’il se passe sans encombres, c’est vraiment grâce à quelques astuces d’organisation. Alors si un jour ça vous dit de parcourir le yapon à vélo, voilà ce qu’il faut savoir pour ne pas vous retrouver comme le seul européen (français qui plus est) croisé hier soir à Akan, sans hôtel à 21h…
Au départ de Paris, seule la premiere nuit à l’aéroport d’haneda et la suivante à Abashiri étaient réservées. La suivante fut réservée par le patron de l’auberge qui nous accueillait à abashiri, par téléphone le soir même de notre arrivée sur l’île. De même la nuit d’après fut réservée par le patron de l’auberge de Utoro ou nous avions dormi le second soir… Et vous l’avez compris, sans cette petite astuce, impossible de réserver les bons hôtels pas chers (environ 5000¥ soit moins de 40€ en demi pension, en general). Et oui car les booking et autres rb&b ne servent pas à grand chose ici si vous voulez de bons tarifs (quoique ce soir j’ai l’impression qu’on va tenter quand meme).
C’est même assez incroyable de constater que sur la zone où nous sommes ce soir, tout était complet sur booking alors qu’il restait des possibilités sur les sites spécialisés japonais. Et pour ce soir heureusement qu’hier nous avons trouvé un salarié de l’office du tourisme prêt à tout pour nous rendre service ! Il lui aura fallu 1h30 pour nous trouver l’hôtel ou nous sommes ce soir… Et au final c’était comme s’il avait gagné la coupe du monde de football tellement il était content ! Quel bonheur !
Bon voilà un point organisation nippon ni mauvais.
Oui préciser aussi qu’avoir un numéro de téléphone au Japon peut servir à réserver : certains hôtels nous ont refoulé car nous n’avons aucun numéro de tel japonais…
Voili voilà.
Une autre page organisation pour bientôt !
Akan la suite
Konbanwa
Petit restaurant d’Akan, Francis boit de l’eau.
On devait être ce soir au pays du vin, nous sommes au pays des Aīnus, à quelques 80 km d’Abashiri notre point de départ il y a 5 jours… ce n’est pas faute d’enquiller les km mais le pays est « irrigué » de telle manière par son réseau routier que la progression vers le sud ouest est assez compliqué. Du coup ce soir pas de soirée vin… mais un séjour en pays peuple ancestral d’Hokkaido. Étonnant village au bord du lac d’Akan. On se croirait chez les indiens d’Amérique parfois ou les inuits… bref loin.
La route que nous devions prendre jusqu’à ikeda (région du pinard) s’est avérée être une autoroute sans alternative. On a donc du remonter sur le nord…
Et nous voici donc dans une superbe auberge réservée hier…
il faut vraiment que nous vous fassions un « point organisation » un de ces jours car c’est très particulier : entre la réservation des chambres pas toujours évidente, l’orientation en milieu inconnu, et toutes ces choses qui demandent pas mal de savoir faire et d’expérience 🙂 (sans compter le dialogue avec les autochtones toujours un grand moment).
Bon dans cette sortie on est partis du ciel couvert de koushiro, on a rencontré le frelon japonnais en nid énorme, puis on est en très de nouveau dans le parc de Akan… Les paysages citadins se son transformés en beaux endroits. Tout va super bien.
Demain direction « next place »… j’ai oublié le nom… pour 120km. Pour le seul hôtel dispo à des km à la ronde… faudra pas se rater.
La bise des samouraïs sudvelo
J’irai Couchirer à koushiro
Ce journal de 13h un peu en avance, une fois n’est pas coutume, puisqu’à koushiro nous n’aurons pas de WiFi à l’hôtel.
Une journée la tête dans le guidon pour encore une centaine de bornes, depuis les bords du lac mashu vers la mer et le petit hôtel de la famille de Miho (fidèle abonnée du blog résidants à castelnau).
Nous avons quitté une résidence sympa dans le coin du lac Mashu et encore régalés.
Ndlr : le beaujolais à 2€ la bouteille, ça vous tente ?)
Ce soir première big town du périple.
Demain direction la route du vin de par la. En espérant qu’on aura un bout de WiFi 🙂
La bise de l’équipe sudveloaroundzeworld
🙂
Ndlr : « Couchirer » en lozerien, je crois que ça veut dire « se plaindre »… et certaines petites brûlures mal placées nous amènent, ce 4eme jour de selle, à Couchirer un peu…
Ptit velo
Ptit velo fil 2 fer
Ptit velo en l’air
Parti dans l’onsen
Ptit velo pas s’en fer
S’envoyer en l’air
Noyé dans la marmite
Ptit velo hôtesse de l’air
Parti vivre sa vie
Entre le lac et l’onsen
Bref ptit velo fil de fer
Il a pris l’air
M’a planté dans mon histoire de nain
S’est fait la malle
Chabou chabou
La fantastique soirée d’hier nous a amené à déguster notre premier « chabou chabou » (spécialité de notre hôte du jour) et à découvrir les joies du onsen public (bain chaud municipal ce coup ci, où l’on patauge gaiement nu comme un ver entouré de congénères nippons).
On en avait bien besoin car l’étape de 110 km nous avait bien fricassée (voir cr à suivre).
Le chabou chabou c’est simple :
Dans un grand plat à fondu faites bouillir tout un tas de légumes verts (épinard, poireaux, blettes avec côtés, …) ainsi que du tofu et des petits champignons.
Émincez de la viande d’agneau un peu gras en lanières fines.
Faites cuire la viande dans le bouillon, morceau par morceau et manges le tout assaisonné de sauce soja.
Plat excellent. Léger et très très digeste vous régalerez vos invités.
Voilà
C’était la rubrique culture culinaire du voyage.
A+ pour d’autres news
Un festival pour les yeux et les papilles
Encore un peu de patience avant notre journal de 13/14/15h pour vous (20-22h ici) avec le festival culinaire auquel nous sommes conviés depuis 3 jours… franchement tout est excellent, bon et beau, dans les petits restaux découverts au coins de petites rues des villages que nous traversons. Que ce soit les petits déjeuners ou les repas plus copieux, c’est du bonheur.
Les couleurs sont très très proches de la réalité. Jugez plutôt.
Un autre Finistère
Et enfin, nous partîmes (et pas ils parterre).
En direct de Utoro avant d’aller nous coucher repus d’un bon repas typique et un peu consumé par une étape plate mais encore sous le coup de la fatigue du voyage .
Nous avons démarré l’étape sous une pluie fine qui n’a pas duré longtemps .
Le vent nous a ensuite porté sur le bord de mer vers notre destination, après 83km, dans une belle pension de ce petit port typique.
Ce matin nous avons offert notre première « gold tour eifel » à notre hôte qui s’est occupée de nous avec le plus grand soin . Il est fort à parier que demain nous offrons la deuxième vu la qualité du repas, du contact et des cadeaux offerts par la maison (un guide et la réservation de notre hébergement de demain).
Le paysage de la péninsule shiretoko est assez découpé dans sa partie sud, bordée de forêts denses où logeraient quantités d’ours.
Ça promet pour demain !!! On attaquera notre premier col chargés. (Au sens propre du terme).
Bonne après-midi et nuit.
A demain peut-être 🙂
Et pendant ce temps…
Les heures de galère sont bien derrière.
Après avoir mis 12e pour rallier Paris en train, avoir raté mon départ officiel, et mettre pris le bec avec l’ensemble du personnel d’opodo ( j’en profite pour dire qu’il faut éviter cette agence si vous pouvez, ils vous promènent pendant des heures sur des boîtes vocales) , tout s’est arrangé avec la JAL (Japan Air Line ) qui m’a arrangé tout un tas de trucs à un prix presque raisonnable. Bref j’ai mis 12e pour venir à Tokyo et je suis sur le point de rattraper les 2 échappés.
Transit à Tokyo haneda, clowdy. ..
Les gars, j’arrive
