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Sayonara

Hier soir je suis rentré à l’hôtel vers 23h il me semble. Miho m’a raccompagné depuis Guinza après une soirée encore énorme, n’ayons pas peur des mots. D’abord une visite d’un beau quartier (Azaquelquechose) son temple et ses boutiques avec elle, puis un repas à Ginza avec une de ses amies de Tokyo. Un très bon repas typique dans un minuscule restaurant coincé sous la voie ferrée avec une ambiance très sympa.

Les filles m’ont fait goûter de nouvelles choses (du foie d’anguilles, de l’intestin de porc ou des tentacules de petites sèches (or Somethîng like that…)

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On a descendu quelques biru et quelques verres de saké. ..

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c’était plein se monde, partout, mais je n’ai pas eu la sensation d’étouffer dans la foule comme je le craignais un peu.

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Le réveil ce marin a été bien difficile. C’est la première fois qu’après avoir passé la porte de la chambre et raconté 2 conneries sur messenger, je sombre dans un profond sommeil sans même éteindre la lumière ni faire ce que je devait faire en rentrant  (préparer mes sacs pour ce matin).
Heureusement à 5h du matin le soleil  m’a réveillé. J’etais sur le lit, en short, toutes les fringues que je devais ranger hier soir étalées par terre… J’ai pu programmer mon réveil à 7h, prendre 2 dolipranes pour cause de mal au crâne (saké effect) et me rafraîchir un peu puisque les lumières étant restées allumées toute la nuit sans ouvrir la fenêtre, j’étais dans un four…
Bref. Une sorte de double cuite…

Le taxi qui m’a emmené à l’aéroport a bien vu que j’étais un peu out et à pris la peine de me faire raconter mon voyage. Il était bien sympa et m’a permis de tenir éveillé jusqu’à l’aéroport.

C’est toujours la même histoire : quand se finit le voyage on pense revenir rapidement profiter de ce qu’on a manqué ou simplement faire découvrir le pays a nos proches. Alors on ne manque pas de prendre rendez vous pour bientôt à Kyoto ou Tokyo comme on l’avait fait à kilarney, Oslo ou ailleurs. Bien sûr ce n’est pas toujours facile à faire, mais ce coup ci j’ai dans l’idée qu’on reviendra bientôt quand même en famille.

Nous décollons maintenant. Survol de la ville gigantesque. Au loin le Fuji nous regarde paetir, sous le soleil au dessus d’une couche de nuages blancs… sayonara Fuji San.

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Deux jours à Kyoto

Ayant quitté mes vaillants guerriers pedaleurs vendredi à Matsumoto, je me suis rendu en train a Kyoto,  afin de découvrir cette ville immanquable, capitale culturelle historique du japon. Pour cela j’ai bénéficié des précieux conseils de Natalia et Mark, des amis de Liz, (récemment arrivée au club Sudvelo). En plus de ces conseils avisés,  j’ai bénéficié d’un accueil très chaleureux, d’un bel hebergement et de deux soirées qui resteront gravées dans ma mémoire.

Natalia est venue me chercher à la descente du train  à ohmihachiman,  une bourgade située à 50 km de kyoto. Elle m’avait rassuré sur les diverses possibilités du lieu et sa facilité d’accès. Effectivement j’ai pu m’apercevoir de l’efficacité du réseau ferroviaire et de la ponctualité parfaite du shinkansen et des trains régionaux. Après 1 correspondance millimètrée j’assistais à l’impressionnant balais des contrôleurs du super express train japonais (tout un rituel incompréhensible en bord de quai… mais bon il y a tant de choses de ce type la au Japon qu’on en arrive à ne plus s’étonner de rien).

Ndlr : sans vouloir faire le procès de la sncf parce que j’ai des connaissances qui y ont bossé un temps… Pas du tout la même approche de la ponctualité. .. Et ça s’est confirmé dimanche puisque devant initialement prendre un Ouigo pour rentrer à Montpellier dimanche soir (mais les premiers événements du périple ont fait que finalement je ne pouvais plus le prendre… ce ouigo), j’ai été informé par mail du retard de ce train du fait d’une complication dans la régulation du trafic !! Excellent ! 2 mails pour me dire de ne pas m’inquiéter puisque le retard n’excèderai pas la 1/2h… cool. J’ai lu ça ça a kyoto ça m’a bien fait rire.

Bref fin de la parenthese sncf, je repends le cours de l’histoire…

Une fois quelle m’a recuperé à la gare, Natalia m’emmène au tennis club pour assister à la fin de l’entraînement d’Anna, l’aînée des 3 filles du couple. Un peu plus tard nous arrivons chez eux, une jolie villa neuve d’un quartier moderne de la petite ville.

S’ensuit un belle soirée à parler de tout, un peu hard pour moi car tout en Anglais… Et on ne peut pas affirmer que je sois « fluent ». Tant pis, Mark me dit qu’il me comprend… so it’s OK !

Natalia et Mark m’ont conseillé d’aller directement sur Gion le lendemain matin, de me perdre dans ses ruelles et de me laisser porter par l’intuition. Je prends donc un train pendant 1/2h puis un taxi qui le dépose dans le quartier des petits restaux, bars, boutiques, des petites maisons typiques en bois, des apprenties geishas… le temps est magnifique.

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Beaucoup de monde sillonne le quartier et monte vers les temples du sommet de la colline. Je m’y dirige aussi comme emporté par le flux. Ça pourrait ressembler à la maison de sudvelo tellement c’est orange !

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Non ce sont des temples et d’autres temples tous plus beaux les uns que les autres. Les croyants font leurs voeux, tapent le gong, achètent des petits bouts de papiers qui leur racontent leur avenir, se purifient avant, après,  et continuent vers le prochain temple. La foule est assez jeune. Beaucoup de copines venues à deux revêtir un joli kimono en location pour la journée.  Des couples aussi. Le gars en kimono gris, la fille en couleurs sur chaussures de bois ou en chaussettes dans les tongues.
Bon moi la dedans je suis un des étrangers présents en nombre. On a quitté les zones où ils ne vont pas, les occidentaux !  A Kyoto c’est cosmopolite.

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Au sommet de la colline un moment étrange. Au niveau de mon regard passe un énorme papillon noir qui ressemble presque à un drône tant il est gros. Il bat des ailes à une fréquence très faible… il lui faut une 10 aine de secondes pour disparaître de mon champ de vision. Il y a un peu de monde mais on dirait que je suis le seul à l’avoir vu… un peu plus loin je prends un chemin que la foule devant moi a délaissé,  qui mène à une petite tour où je me retrouve étrangement seul. Le papillon (ou un autre?) Réapparaît dans ce même vol très particulier, traverse devant moi, sans s’attarder. ..
Le soir j’ai cherché sur internet car je voulais être sûr que je n’avais pas rêvé ! Voilà ce que j’ai trouvé :

http://thejapans.org/2012/05/22/crazy-butterfly-in-kyoto/

Toute une journée dans cette foule c’est beau mais un peu épuisant.

Au retour Mark m’attend à l’arrivée du train pour m’emmener chez des copains chez qui ils ont fait barbecue ce midi. Nous dînons ensembles. Encore une super soirée avec eux. Nos hôtes me font déguster sachimis et autres viandes grillées arrosé de vins du Chili ou d’ailleurs. .. On discute beaucoup avec Raphaël,  Mexicain vivant à Kyoto depuis quelques années, puis aprrs avoir fêté lanniversaire de Mark, bien cuits, à 1H du matin, on rentre se coucher.

A 5h du matin comme toujours pendant ce périple, je vois arriver le soleil (ou la pluie… mais dimanche c’était le soleil qui était annoncé pour la journee).
Nous partons en famille vers 10h30 en direction de l’immense lac très peuplé en ce dimanche situe dans une periode de 5 jours de congés. On prend ensuite la direction de kyoto, dans une  intense trafic, pour passer l’après midi à nous promener en ville.

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A 18h Mark et Natalia me laissent au train. Ce soir je dors à Tokyo