Qui donc saurait de quoi qu’il s’agit dans cette photo kessibelle ?
Archives de catégorie : Hokkaido
Réponse quizz numéro 2
Youkaīdi Hokkaido c’est bientôt fini
Notre premier chapitre au Japon se termine aujourd’hui à hakodate, tout au sud de l’île d’Hokkaido, après 1100km de bonheur.
Nous sommes arrivés à hakodate en début d’après midi après une petite étape de 40 km environ avec un joli col bien raide escaladé sous la pluie.
Un arrêt chez un velociste pour dėvoilage de la roue du commodore qui avait pété un rayon dans un nid de poule, nous donne l’occasion de partager une cérémonie de remise de tour eiffel comme si vous y étiez. …
Arrivée à hakodate, nous avons fait un tour dans le joli quartier des églises et des temples histoire d’élever notre âme,
puis avons gravis en téléphérique le mont surplomb à la ville pour profiter de la lumière du soir,
et nous sommes échoué dans un magnifique troquet qui servait ses sachimi de dingue…
Et nous voilà rentrés.
Demain nous traversons vers Honchu (Aomori) pour la suite des aventures de sudvelo en cavale. ..
Bonne journée nous on va pas tarder à éteindre. ..
Bizzz
Lac Toya – Lac Onuma
Lac Toya, promenade avant de déjeuner. Le lac est calme, bien différent d’hier soir lorsque nous sommes arrivés dans une petite tempête. Les grosses carpes tournent en rond sous la surface lisse… le soleil tente une percée. ..la journée démarre bien.
Petit déjeuner extra comme d’habitude, pour nous permettre de pédaler jusqu’à midi sans trop de mal. On part pour 80, 105 ou 135km on verra bien puisque notre « taulier » n’a pas pu nous aider à trouver une adresse dans la zone de destination.
Départ vallonné dans les monts de l’arrière pays de Toya. Beaucoup de tunnels, beaucoup de stress sur ces portions où la circulation est très irrégulière.
On arrive ensuite au bord de mer, avec un vent dans le nez qui dégage le ciel mais nous demande un bon surcroît d’énergie. Pause déjeuner à côté d’une gare du village de pecheurs au km 70, puis nous repartons.
Comme il est encore tôt nous décidons d’aller directement au village du km 100 pour trouver un hébergement. Mais arrivės à Mori vers 17h, nous faisons le tour des 3 hôtels sans succès : tout est complet (ou en tout cas il n’y a aucune chambre de dispo pour nous…).
Dernière solution : réservation booking expresse dans un des luxueux hôtels du bord du lac entre Mori et Hakodate, à une 20aine de km.
Il fait déjà sombre, on est au niveau de la mer, il faudra donc monter pour rejoindre l’hôtel et on ne sait pas trop comment sera la route… mais pas le choix on y va.
9km d’ascension plus loin on allume les loupiotes, mais le profile devient descendant. Le lac est magnifique dans la pénombre.
L’hôtel luxueux ne peux nous servir le dîner. La « ville » est déserte mais un petit troquet tenu par 2 dames et un cuisiner souriants comblera notre appétit et notre soif grâce à un accueil « 1 tour eiffel » ! (C’est notre unité de mesure !).
Nuit excellente.
Ce matin promenade au bord du lac jusqu’à la pluie, et ce billet…
11 ème jour;80 ,110 ou 130 km.
La photo que vous auriez pu voir si le temps avait été plus clément .
Quizz numéro 2
La réponse du premier quizz
Sapporo – lac toya : une belle journée d’acquabiking
Assis sur des tatamis, pause clope et compte rendu… avant le bain chaud dont on rêve depuis des heures…
Hier soir jybe me disait : « au Japon tu peux tout faire… tu verras ptet tu feras du ski »… Et puis y avait ce reportage à la télé des 2 mecs de la météo qui disait que tout était calme, sur un fond d’images fixes des ponts suspendus de sapporo, avec un petit panneau « attention » qui clignotant entre 3 lignes de kenji ou de katakana… je sais pas j’y comprends rien en japonais…
Bon oui.
Et puis dans sapporo y avait bien quelques panneaux lumineux qui disaient de prendre son parapluie (oui parapluie c’est facile à repérer dans les katakana et les kenji).
Bon oui.
Et puis on est sortis de sapporo.
Et on est entré dans une lessiveuse qui dépasse de loin la pingeon 2004 ou la granite Mont Lozère 2006. Un truc de guedin sans aucun rėpis jusqu’à l’arrivée et au onsen que je m’apprête à rejoindre avec le commodore et le professor.
105km de flotte de seaux d’eau, de déferlantes, de vagues, de tsunamis, de tasses, flaques, puits, lacs et torrents.
On aurait du voir des volcans et un lac magnifique ; on est arrivé au bord d’une mer démontée dans un brouillard epais.
La peau frippee.
L’os humide
L’oeil éteint
Le regard vide
Mais nous voilà dans notre luxueux ryokan (je crois) petite bière pour l’hydratation…
Je file au bain chaud ça me requinquera