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Deux jours à Kyoto

Ayant quitté mes vaillants guerriers pedaleurs vendredi à Matsumoto, je me suis rendu en train a Kyoto,  afin de découvrir cette ville immanquable, capitale culturelle historique du japon. Pour cela j’ai bénéficié des précieux conseils de Natalia et Mark, des amis de Liz, (récemment arrivée au club Sudvelo). En plus de ces conseils avisés,  j’ai bénéficié d’un accueil très chaleureux, d’un bel hebergement et de deux soirées qui resteront gravées dans ma mémoire.

Natalia est venue me chercher à la descente du train  à ohmihachiman,  une bourgade située à 50 km de kyoto. Elle m’avait rassuré sur les diverses possibilités du lieu et sa facilité d’accès. Effectivement j’ai pu m’apercevoir de l’efficacité du réseau ferroviaire et de la ponctualité parfaite du shinkansen et des trains régionaux. Après 1 correspondance millimètrée j’assistais à l’impressionnant balais des contrôleurs du super express train japonais (tout un rituel incompréhensible en bord de quai… mais bon il y a tant de choses de ce type la au Japon qu’on en arrive à ne plus s’étonner de rien).

Ndlr : sans vouloir faire le procès de la sncf parce que j’ai des connaissances qui y ont bossé un temps… Pas du tout la même approche de la ponctualité. .. Et ça s’est confirmé dimanche puisque devant initialement prendre un Ouigo pour rentrer à Montpellier dimanche soir (mais les premiers événements du périple ont fait que finalement je ne pouvais plus le prendre… ce ouigo), j’ai été informé par mail du retard de ce train du fait d’une complication dans la régulation du trafic !! Excellent ! 2 mails pour me dire de ne pas m’inquiéter puisque le retard n’excèderai pas la 1/2h… cool. J’ai lu ça ça a kyoto ça m’a bien fait rire.

Bref fin de la parenthese sncf, je repends le cours de l’histoire…

Une fois quelle m’a recuperé à la gare, Natalia m’emmène au tennis club pour assister à la fin de l’entraînement d’Anna, l’aînée des 3 filles du couple. Un peu plus tard nous arrivons chez eux, une jolie villa neuve d’un quartier moderne de la petite ville.

S’ensuit un belle soirée à parler de tout, un peu hard pour moi car tout en Anglais… Et on ne peut pas affirmer que je sois « fluent ». Tant pis, Mark me dit qu’il me comprend… so it’s OK !

Natalia et Mark m’ont conseillé d’aller directement sur Gion le lendemain matin, de me perdre dans ses ruelles et de me laisser porter par l’intuition. Je prends donc un train pendant 1/2h puis un taxi qui le dépose dans le quartier des petits restaux, bars, boutiques, des petites maisons typiques en bois, des apprenties geishas… le temps est magnifique.

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Beaucoup de monde sillonne le quartier et monte vers les temples du sommet de la colline. Je m’y dirige aussi comme emporté par le flux. Ça pourrait ressembler à la maison de sudvelo tellement c’est orange !

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Non ce sont des temples et d’autres temples tous plus beaux les uns que les autres. Les croyants font leurs voeux, tapent le gong, achètent des petits bouts de papiers qui leur racontent leur avenir, se purifient avant, après,  et continuent vers le prochain temple. La foule est assez jeune. Beaucoup de copines venues à deux revêtir un joli kimono en location pour la journée.  Des couples aussi. Le gars en kimono gris, la fille en couleurs sur chaussures de bois ou en chaussettes dans les tongues.
Bon moi la dedans je suis un des étrangers présents en nombre. On a quitté les zones où ils ne vont pas, les occidentaux !  A Kyoto c’est cosmopolite.

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Au sommet de la colline un moment étrange. Au niveau de mon regard passe un énorme papillon noir qui ressemble presque à un drône tant il est gros. Il bat des ailes à une fréquence très faible… il lui faut une 10 aine de secondes pour disparaître de mon champ de vision. Il y a un peu de monde mais on dirait que je suis le seul à l’avoir vu… un peu plus loin je prends un chemin que la foule devant moi a délaissé,  qui mène à une petite tour où je me retrouve étrangement seul. Le papillon (ou un autre?) Réapparaît dans ce même vol très particulier, traverse devant moi, sans s’attarder. ..
Le soir j’ai cherché sur internet car je voulais être sûr que je n’avais pas rêvé ! Voilà ce que j’ai trouvé :

http://thejapans.org/2012/05/22/crazy-butterfly-in-kyoto/

Toute une journée dans cette foule c’est beau mais un peu épuisant.

Au retour Mark m’attend à l’arrivée du train pour m’emmener chez des copains chez qui ils ont fait barbecue ce midi. Nous dînons ensembles. Encore une super soirée avec eux. Nos hôtes me font déguster sachimis et autres viandes grillées arrosé de vins du Chili ou d’ailleurs. .. On discute beaucoup avec Raphaël,  Mexicain vivant à Kyoto depuis quelques années, puis aprrs avoir fêté lanniversaire de Mark, bien cuits, à 1H du matin, on rentre se coucher.

A 5h du matin comme toujours pendant ce périple, je vois arriver le soleil (ou la pluie… mais dimanche c’était le soleil qui était annoncé pour la journee).
Nous partons en famille vers 10h30 en direction de l’immense lac très peuplé en ce dimanche situe dans une periode de 5 jours de congés. On prend ensuite la direction de kyoto, dans une  intense trafic, pour passer l’après midi à nous promener en ville.

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A 18h Mark et Natalia me laissent au train. Ce soir je dors à Tokyo

Notre petit hôtel .

  •   Lorsque j’ai réservé l’hôtel certaines particularités m’avaient interpelé:interdit au moins de 18 ans,aux familles et pas possible d’avoir une chambre à 2 lits.comme je n’avais pas le choix …

Lorsque nous avons pris possession de notre chambre nous avons compris que nous étions dans un love hôtel .pas de demande de passeport,un ascenseur pour descendre différent de celui de la montée ,une chambre sans fenêtre et différents accessoires… 

Pour clore le tout pas de wifi(je l’écris dans un restaurant) et impossible de sortir de la chambre.Il faut appeler et l’on vous ouvre la porte. 
Au Japon il n’y a pas beaucoup de congés mais il y a des jours fériés .Nous sommes dans une période fériée qui s’étale du samedi 19 au mercredi 23.Ils ne restent plus que les love hôtel de libres…

Jour de fête à Iida

  •   Nous avons choisi cette ville parce que cela faisait une étape de 100km et que nous avons réussi avec beaucoup de difficulté à trouver un hôtel.
  • Iida n’est dans aucun guide touristique.
  • Bonne pioche:l’hôtel est très bien et c’est jour de fête.

Comme d’habitude nous étions les seuls occidentaux    Ils nous ont offert de la bière et du saké. 
 

  •   ensuite nous sommes allés au restaurant.Il y avait 10 tables mais un préposé à temps plein pour remplir les verres de bière et les whiskies.

C’était impressionnant le temps que commodore boive 2 bières et le couple à côté de nous avait bu une bouteille de whisky.  le feu d’artifice a débuté lorsque nous sommes entrés  au restaurant,lorsque nous sommes ressortis il n’était pas fini.

Nikko, journée de repos.

3 chips, 5 cacahuètes, une fiole de whisky, une carte routière, du Wi-Fi, gmaps, booking… Commodore et Professor s’affairent pour ficeler l’étape de demain.

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Aujourd’hui c’était relâche. Heureusement parce que les jambes n’étaient plus du tout là, même pour faire les 2 km pour accéder aux sites du coin.

Bon pour ne rien vous cacher aujourd’hui je ne vais pas entretenir de suspens bien longtemps : il s’est rien passé. Tout était trop beau et trop parfait pour retenir l’attention des ménagères de plus ou moins un certain âge. Il est fort à parier que tf1 remportera la guerre de l’audimat ce midi lorsque vous découvrirez ce billet plat comme une limande sole.

Ceci dit si vous croisez les doigts et que vous déclamez 2 « je vous salut marie » en cliquant sur le lien ci dessous, peut être comme nous vous émerveillerez vous.

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Touristes à Nikko