Hier on a rejoint Livourne avec vent de dos, et c’était bien car les jambes manquaient à l’appel. 40 bornes suffisaient bien, pour nous mener au bateau qui nous mènerait à Bastia en soirée. La traversée fut longue et retardée comme toutes les traversées je crois. Les motards impatients avaient sué dans leurs tenues noires et épaisses bien plus que nous, sous nos bob en coton, et avec nos tenues légères… mais au final tout le monde a foulé le bitume Corse avec 1h30 de retard. A nous il nous restait 4 bornes pour rejoindre le nid. 4 bornes… dont 1 a pousser le vélo dans une satanée pente à 20%.

Est-ce que Google en veut aux cyclistes ? Je ne sais pas. Mais l’itinéraire ce matin ne passait pas par cette couenne de route, et descendait mollement sur la banlieue Bastiaise. Il aurait pu nous le proposer hier soir pour l’arrivée s’il n’avait pas ces sournoises intentions de nuire à l’homocyclotus.
Ce matin donc nous avons profité des splendeurs du cap corse côté Est…

… avant de picniquer tout en haut et de redescendre sur Centuri, petit port de pêche drôlement charmant dans lequel nous resterons 2 nuits, tellement c’est beautifull. voilà.



Centuri ça évoque un souvenir perso… Il me semble bien que c’est au pied d’un des poteaux électriques du village qu’en… 1981, avec mes potes Christophe, Eric, Michel et Roberto, à la fin de notre première etape du « tour de corse a velo en autonomie » nous avions fait nos premières armes de chefs en cuisinant des pâtes à l’eau tiède, expérience enrichissante mais qui n’avait pas réellement enthousiasmé les copains.