(Seuls les amateurs de cyclisme des temps passés auront cette subtile référence de l’intitulé de cet article)(ndlr : en fait ça marche moyen parce que c’est San Gimignano… et pas Geminiano… mais bon ça sonne pareil hein ?)
Nous y voilà dans cette cité médiévale en pleine effervescence estivale, défilés en tous genres, on se croirait à Sommiere ou Sauve. C’était bien la peine de faire tant de bornes pour voir des fauconniers, des rempailleurs de chaises et des ferronniers des temps anciens : y’en a plein le Gard !!!




Bon faut reconnaître que nulle part dans le Gard les architectes médiévaux n’ont osé se lancer dans la construction de tours comme celles de San Gé’ (comme on dit dans le petit monde de la fauconnerie). (… ok ils ont fait le pont du Gard à la place… ok… mais point de world trade center avant l’heure)




Et puis je ne connais pas de gardois spécialement doué en glaces alors que à San Gé (comme on dit dans le monde très fermé de la Gélateria), il y a pas moins de 2 champions du monde de la glace. L’un des 2 était fermé, l’autre était délicieux et on y retournera ce soir.


Et comment s’est passée l’étape, me direz vous ? Très bien jusqu’à 3km de l’arrivée. Un peu de strade bianche (chemins blancs en italien) et une belle route descendant de Castellina in Chianti.
Ensuite il restait donc 3km d’une interminable montée à midi sous un déluge de feu céleste. Je crois que c’était ma plus grosse torture cycliste depuis Bagargui 2003 qui reste une référence absolue pour moi. 3km, pas d’ombre, 7%… ça paraît rien mais c’est beaucoup. Du coup on a décidé de ne pas visiter le musée de la torture, pourtant de réputation internationale puisque je connais des Gardois qui l’ont apprécié (il faut dire qu’ils en connaissent un rayon en architectures torturées, les gardois)(ou pas…).
Apero/Pizza/gelato/dodo.
À domani !