… « De l’authentique au balnéaire »
Nous voilà ce soir à 200m d’une magnifique plage où la mer aussi bleue qu’il est possible est agitée par un fort vent d’Est.
Ce matin nous avons quitté le gîte d’Orgosolo avec un petit pincement au cœur : celui qui invite à remplir le livre d’or avec des mots gentils qui ne sont pas du registre de la relation clients-fournisseurs. « On a adoré, merci pour l’accueil chaleureux et les petites attentions que vous avez eues, on reviendra, la ville à été notre coup de cœur,… »… blablabla… qu’est ce qu’on peut dire comme fadaises quand on est accueillis comme des princes. Bon. « Spatouléjours », mais disons que ça se répète pas mal sur cette belle île.
Et oui la ville, ses fresques Murales, l’ambiance authentique aux terrasses, le soleil levant sur le Monte Corrasi, tout ça ne nous a pas laissés de marbre.
Au départ à 9h c’est une longue descente dans un temps parfait qui nous mène à un long plat habituel de fond de vallée puis à la seule difficulté du parcours : la montée vers Dorgali. Rien d’insurmontable jusqu’au village mais une glace et un café sont nécessaires pour affronter les 3 derniers km qui permettent d’accéder au tunnel, porte d’entrée vers la station balnéaire de Dorgali (oui, le même nom de village à 7km d’écart… Le Sarde ne se foule pas à chercher des declinaisons… il laisse ça au latin). « C’est raide comme la justice ce bout droit » aurait dit à coup sur Raphaël Geminiani s’il y était passé un jour. D’autres probablement auraient dit la même chose mais ne sont certainement pas nés un 12 juin, comme Raphaël et moi (ok Raphaël, mon frère, lui c’est le 11… mais Gem’ c’est le 12…). Ok
Bref. Plage superbe, vagues, zodiacs en cohortes revenant des visites des grottes alentours : voilà le décor.
Demain c’est la journée de repos-rando alors il faut bien manger, alors je coupe car le vermentino doit être frais…