Hier soir on n’a pas suivi les infos. Juste pris des gnocchis au restau, dans le paquebot de la Corsica Ferry. Alcaraz avait réussi son évasion, Sverev s’enterrait.
Et puis on le sentait arriver, l’autre nazillon, et voir sa tronche sur les écrans me mettrait la gerbe sans aucun doute : on a évité les écrans de tv et mis le reste en mode avion.
Au bout de la traversée, à Porto Torres, c’est à 7h qu’on enfourchait nos bikes, chargés de ce qu’il faut pour 2 semaines environ de coups de pédales sans but précis (pas question d’envisager le tour de cette trop grande île qu’est la Sardaigne).
Fort de mes 5 années d’italien (de la 4eme jusqu’au Bac, où j’avais refusé de passer l’oral de cette langue, craignant l’humiliation suprême de ne pas dépasser 10/20 dans mes borborygmes empruntés généralement à Aldo Maccione dans ses apparitions cinématographiques grandioses), nous attaquons donc ce matin la rencontre des peuples locaux.
Après 40km dans une ambiance de fin du monde sous un ciel si bas qu’il fait l’humilité, …, on se réjouit d’arriver tôt au relais et château bnb qui jouxte le site Nuragique de Palmaverra. Pour les ignares qui ne sauraient rien du Nuragisme, sachez que c’est un néologisme que j’invente à l’instant pour parler des Nuragiques, civilisation qui peupla la sardaigne quand vous n’étiez pas nés (1600ans avant JC).
La on va aller faire des courses voyez vous alors je raccroche.
Notez à quel point vous pouvez vous cultiver sur ce blog, contrairement à celui des Adriatoc qui sévissent actuellement sur leurs rutilantes machines dans des contrées hostiles encore plus à l’est de la botte continentale de l’Italie dont dépend l’île sur laquelle nous evoluerons ces prochains jours.
Alors à tantôt.
Capo, pas capot… Le viron d’après les pâtes…