Il faut dire qu’hier soir on a eu plus de mal à nous laver les mains qu’à nous endormir. Heureusement la manip de raccourcissement de la chaîne a fonctionné. Guiôm a pu pédaler jusqu’à la gare de Morlaix. Je l’ai laissé continuer seul après 4km de parcours commun. Lui filait chopper le train, moi je filais vers l’est en direction de St Brieuc via Guingamp, récupérer ma voiture pour rejoindre le Finistère sud 1 ou 2 jours encore.
Plus monotone que la D726 (ou 724 je sais plus) : ça doit pas exister. Des lignes droites, des montées parfois raides, des descentes, une série de toboggans…
A Guingamp je savais qu’il existait une gare et des trains filant vers St brieuc avec des places pour les vélos : j’en ai pris un, et voilà comment s’est terminé ce périple. Arrivé en gare de st brieuc Guiôm sur le quai attendait sa correspondance pour Nantes où séjournera sans son vélo. Il pleuvait. Le monde était triste. On n’avait pas d’idée de comment il se sortirait de cette impasse météorologique.
Voilà. Apres ce compte-rendu, la rédaction comprendrait que vous vous détourniez d’un blog où la déprimante n’est pas un néologisme mais une tradition de fin de séjour. Pour ceux récemment desinscrits de « lena Situation » ou du « potager d’olivier » pour suivre pleinement « itinéraires sudvelo », vous pouvez retourner à vos précédentes passions. Rendez vous au prochain périple… pour le moment séance photo sur le port du Guilvinec.
Tchuss