Shahreza -Ispahan.

75 km en 3 heures.

Il faut dire que l’on était motivé.

Nous avons rencontré l’équipe de triathlon d’Ispahan et le Commodore a pris la tête du peloton.Je leur explique que nous allons de Shiraz à Tabriz en Farsi.Ce sont les premiers cyclistes que nous rencontrons depuis notre départ de Shiraz.

Shahreza

A Shahreza il y a des hôtels mais ce n’est pas écrit dessus.

Alors que nous cherchions un hôtel devant une banque le banquier est sorti pour nous aider.Il nous a invité à la banque nous a offert des cadeaux et des chocolats,nous a réservé un hôtel et nous a demandé de le suivre jusqu’à l’hôtel derrière sa voiture.L’hôtel…avec du wifi.La mosquée.

Demain direction Ispahan,

Semirom le casse du siècle.

A Semirom il y a une banque.

Pendant que le Commodore échangeait 100€ contre 6 000 000 de rials je discutais avec des iraniens.

Il faut dire que dès que l’on s’arrête nous sommes abordés par des iraniens qui nous souhaitent la bienvenue et nous propose de nous aider.Soudain un grand bruit à l’intérieur de la banque.

Le Commodore remerciait le banquier en reculant tout bouleversé d’avoir reçu 6 000 000 de rials contre 100€.

Il n’a pas vu un bureau pour clients et l’a renversé en brisant le verre qui servait de sous mains.

Le comble c’est que c’était le banquier qui s’excusait.

On peut dire que le Commodore a fait un casse dans une banque en Iran.

L’hospitalité iranienne (suite)

A Semirom il y a un hôtel mais il est fermé.

Nous nous sommes retrouvés à la mairie accueilli par le maire et ses adjoints.Ils nous ont installé dans des fauteuils et offert des fruits pour nous faire patienter.

Ils ont téléphoné pour nous trouver un hébergement.

15 mn après un iranien est arrivé et nous a demandé de suivre sa voiture.

Il nous a loué un appartement.Le Commodore est plongé dans un abime de réflexion.

13 mars l’hospitalité iranienne.

Au km 98 il y a une station d’essence et un petit village.

La prochaine ville étant à plus de 60 km de route de montagne et étant donné qu’il était 16 h il fallait trouver une solution pour la nuit sachant qu’il n’y a pas d’hôtel.

Nous nous sommes arrêtés à la station service et très rapidement des automobilistes se sont arrêtés.

J’ai expliqué notre problème en Farsi-anglais-français à un iranien qui m’a dit relax-relax.

Il a téléphoné et nous a dit de le suivre derrière sa voiture.Il nous a amené au village chez des habitants qui nous ont hébergé.Nous avons eu un accueil très chaleureux et dépassant tout ce que l’on pouvait imaginer.

Le ptit sms de 16h

« Bien arrivé à Semirom 2376 m d’altitude.
1 hôtel… et il est fermé.
La mairie s’est occupée de nous et nous a trouvé un appartement.
Seul bémol :pas de wifi.
Le Commodore est triste car il voulait encore écrire un article. »

… vivement qu’ils trouvent du reseau… pas l’air evident.