Lincoln – Dimanche 4 Décembre. 16h
Nous avons quitté hier le sommet de notre première semaine : le lac Tekapo… qu’est ce que c’était beau…
L’étape de samedi devait nous conduire a Géraldine, encore un prénom engageant, par une route globalement descendante de 700 a 70m. Alors avec le commodore on a bien profité du bout de forme venant pour dévaler vers Fairlie d’abord, en mode shinkansen, avant de retrouver sur le plat les affres du vent de travers et des lignes droites au milieu des champs. Niveau paysages pas grand chose à se mettre sous la ratoune apres Fairlie : juste de grandes etendues arrosées par tout temps, même sous la pluie, et parfois pour arroser… de l’herbe ou des vaches. « Va comprendre, Charles »… qu’il dit le commodore…
ceci dit il est plus là Charles.
Bon, arrivés a Geraldine, km 90, il est 13h30… à l’information-center personne ne sait trop nous renseigner. On cherche donc avec les moyens du bord une piaule un peu plus loin… on la trouve à Meyfield… 35km plus loin. Zou on book l’affaire et on repart. Pas grand chose de plus en bord de route. On est dans une plaine agricole, la route est droite, et tout au bout il y a notre piaule, dans la ferme de Jacky. On y arrive enfin. C’est une Hutte assez coquette mais pas immense au milieu des hangars et des engins agricoles. La chambre n’est pas faite, la patronne est absente. On file manger « en ville » (… y’a 1 bar…) et on revient.19h toujours rien. Commodore file s’enquérir du problème… je m’endors. Il revient ronchon… tout le monde etait à table et personne ne s’était imaginé que la hutte etait réservée et déjà occupee par nous. Bref la dame etait toute désolée lorsquelle est venue faire le menage et nous a fait un bon prix, du coup, toute désolée, désolée, désolée.
Nuit d’ivresse réveillé à minuit par une tempête invraisemblable ! La hutte a failli s’envoler… tout bougeait dehors… pendant 3h environ c’était étrange et un peu inquiétant. On est quand même sortis de cette nuit là et repartis ce matin sur route mouillée mais sans plus de vent.
Alors cette journée là comment dire… on a traversé quelque chose comme la Beauce (dixit le commodore parceque moi je ne crois pas l’avoir jamais traversée). En 110km on a du faire 5 virages… et pas serrés. Notre record de ligne droite a été battu : 30km. Heureusement le vent etait quasi nul et on n’a pas trainé pour ralier Lincoln où nous allons bientôt passer à table… ce soir c’est fête : salade, steak, pastas et petit cabernet sauvignon.
Demain on se baladera dans la péninsule de Banks puis encore mardi ou directement Christchurch selon le temps qui semble temporairement s’améliorer.
Bises. Courage à ceux qui sont rentrés 🙂
Ah et j’allais oublier la reponse à mon Oncle, en image : désolé mon Quinque Robert on n’a pas trouvé d’haricots !!
Cependant sur cette photo on voit nettement que c’est levogyre… qui plus est à l’horizontal… et la je comprends moins… bon… à table.
Aussi doué que Vero dans le commentaire 🙂
C’est génial, parce qu’en te lisant j’ai encore l’impression de rouler avec vous! J’en veux encore, des récits!!!!!
Quand je pense que Commodore ne voulait pas faire d’étape supérieure à 85km.
Va comprendre Charles.
Bin y veut toujours pas en fait… mais ne dites rien 🙂
Heu, je voudrais pas dire, mais vu que je la connais bien vu que j’en viens, hé ben en Beauce, y’en a au moins huit, des virages aux 110 bornes. Et pis, y’a toujours du vent.
Voilà, il fallait que ce soit dit, c’est dit
Ben au moins les jours se suivent et ne se ressemblent pas 😉 et tu rattrapes un peu ton retard de kms en selle.
pas trop levogyre la liane … même à l horizontal, elle tourne bien à droite 🙂
Bon ok… y’en a une qui suit !! Bravo Babeth.
Hé, chef, elle ressemble beaucoup à une hélice de pas droit ta liane! Et visiblement, elle fait un petit somme à l’horizontale, posée sur son tronc de canapé!
Manu, est-ce que tu peux me dire ce que tu entends par « lévogyre »?
Bin disons que c’est sinistrogyre mais gaiment.
Mais au final Babeth a découvert plitot un dextrogyralité. Bref on va regarder si on trouve des haricots.