J12 Nelson-Kaiteriteri

Quelle journée!  

Tout a  commencé très tôt sous le soleil avec un départ à 7h.. et qq min…. faut dire qu’avec le Professor et sa Senecefeu, Commodore était bien mal habitué…Départ de ce dernier très en cannes à fond les bananes, Professor collé  au train, et moi…larguée d’entrée.  Ouf, un feu salvateur et je recolle…pas pour longtemps.  Un mauvais tour d’une sangle d’une sacoche, et pan, me v’là toute seule au milieu des ronds points…tourne vire, un p’tit coup de ce truc qu’on a sur les smartphones et qui permet de s’orienter. ..et en avant! quelques sms et 6kms plus tard, je retrouve mes 2 compères….ouf…cette fois, promis, je les lâcherai pu! 

On avale ainsi les 60 kms jusqu’au prochain hôtel,  où nous avons juste le temps de déposer les sacoches, car on va attaquer la 2eme partie de la journée.  Là, on est à Kaiteriteri, aux portes d’Abel Tasman, la côte Nord de l’île sud; elle est à cette île presque l’équivalent du Cap Corse…. sauvage, superbe! On fonce à Marahau sur nos destrier dépourvus de leurs bagages, pour attraper le dernier bateau taxi après un rapide casse-croûte. Celui ci, après une jolie balade dans la baie qui nous permet d’apercevoir une petite famille de loups de  mer, nous dépose à Anchorage. 
En avant une rando-retour de 12 bornes en bord de crêtes surplombant les plages, alternant l’ombre de la forêt tropicale et le soleil de la « garrigue »locale couverte de genêts. 

Pour être avec nous, il faut imaginer une joyeuse bande de 3 larrons marchant bon rythme (forcément,  celui du commodore, qui a les plus grandes jambes),  du soleil, assez ardent ( nous le prenons avec plaisir car il va disparaître bientôt), une multitude de senteurs qui émoustillent nos sens olfactifs (genêts, jasmin,  sous bois, iode et tant d’autres …).  A cela, vous fermez les yeux et ajoutez les chants d’oiseaux. ..ah les oiseaux,  je vous en dirais tant….malheureusement je n’en connais que très peu…un joli petit oiseau jaune à longue queue nous a accompagnés,  Professor et moi, quelques dizaines de mètres,  jouant avec nos pas, virevoltant et se posant juste devant ou tout à côté de nous..  en étendant les bras, j’ai bien pensé qu’il allait s’y poser dessus… 

Nous finirons la rando sous une  courte averse,  renfourchons nos bicyclettes, chemin retour jusqu’à Kaiteriteri pour un repas, il est 19h nous l’avons mérité . Enfin l’hôtel et ultime récompense de cette magnifique, mais ô combien sportive, journée : un spa!