Le départ de Port Angeles.
Nous partons de Port Angeles après un petit-déjeuner copieux. Nous avons recalculé l’itinéraire la veille. Il totalise 117 km. Nous voulons continuer à suivre ‘l’Olympic Discovery Trail’. Ce trail, actuellement inachevé, part de Port Townsend, passe par Port Angeles, longe le lac Crescent et s’achève sur les plages à l’ouest de la péninsule. Malheureusement, ce trail n’est pas encore terminé. Nous savons que certaines portions empruntent la freeway 101, tandis que d’autres portions sont tout simplement inachevées…
La première partie du trail est remarquablement bien faite, et nous ne croisons quasiment personne. Nous empruntons un pont remarquable : la partie supérieure est réservée aux voitures, une passerelle inférieure est réservée uniquement aux cyclistes. Cela sera-t-il le futur en France ?
Le parcours le long du trail est extraordinairement agréable. Puis nous rejoignons des routes mixtes, comme nous en trouvons tant en Europe. La circulation automobile y est très limité, le temps est idéal, et le plaisir est au rendez-vous. Finalement, nous atteignons le bord nord du lac Crecent.
Après un kilomètre, malheureusement, le trail goudronné se transforme en trail de terre, et progressivement le trail de terre se transforme en sentier de randonnée. Impossible de ne pas mettre pied à terre, certains passages se révèlent nettement périlleux. La moyenne kilométrique chute vertigineusement. Après trois heures de route, nous totalisons 40 kilomètres depuis Port Angeles…
Et puis, progressivement, le trail s’améliore, et nous retrouvons la partie goudronnée. Sa fréquentation semble nulle et de temps en temps quelques obstacles nous font encore baisser la tête…
La fin du trail est totalement inachevée et emprunte, pour un vingtaine de miles, soit la freeway 101, soit des routes parallèles à la freeway, qui se révèlent complètement désertes. Cela nous incite à accélérer le rythme. Finalement, nous atteignons vers 16 heures Rialto Beach (et Frédéric), sur le Pacifique. Nous nous attendions à un spectacle grandiose, nous étions probablement encore en dessous de la vérité. La beauté sauvage et préservée de la plage coupe le souffle.
Nous cherchons un camping pour passer la nuit. Il serait possible de dormir sur la plage mais le règlement du parc national est très strict, et il impose une longue marche à pied de plus de un mile, en laissant les vélos derrière nous. Le camping ‘officiel’ du parc est plein, on nous conseille ‘cycle camp’, un camping non officiel tenu par Billy, un biker qui pourrait être le père de ‘Litel Kevin’. Billy a une grande barbe, il aime les deux roues excentriques et les belles mécaniques, comme vous pouvez en juger en dessous:
Son camping est très agréable et qui plus est, il n’impose aucun tarif, il préfère fonctionner sur le principe de la ‘donation’. Si nous sommes satisfait du camp, nous faisons un don pour que le camp puisse perdurer et rendre service aux bikers suivants… Beau concept.
Le dernier Jour
Vendredi… Déjà pas de vélo, nous devons quitter la péninsule en voiture. La route est longue, nous attachons les vélos à l’arrière de la Honda, et nous prenons encore le temps de flaner dans la « rain forest ». certains animaux ont été tellement habitués aux randonneurs qu’ils n’en ont aucune crainte, comme ce cerf:
Dernier passage sur la plage suivante de Ruby beach, aussi belle que la plage de la veille, et il nous reste 5 heures de voiture pour regagner Redmond…
Beau périple. Finalement, vous avez pu sortir les sacoches, tout baigne
Un mini raid mais un maximum d’aventures à velo, des paysages extraordinaires, des rencontres pour le moins, originales…, le tout en une seule journee!!
Ca donnerait presque envie d’aller faire un raid dans l’ouest americain. Hein Charles?
Effectivement cela donne envie.
Il suffit d’avoir le Velo adapté et de l’enregistrer au bon moment.
Excellent. Magnifiques photos ! On voyage avec vous 🙂
Bises