Histoire de faire une vraie sortie de préparation à la Corse, je me suis dirigé ce Dimanche vers l’Aigoual. Au départ du Moulin des Pauses (dans la vallée qui monte depuis Pont d’Hérault vers Valleraugues), je suis monté vers le Col des Vieilles, puis la Lusette, pour atteindre ensuite via l’Espérou, le Mont Aigoual, sous un magnifique soleil et des conditions de vent et température idéales.
Dans cette première partie, j’adore monter vers La Valette depuis le Mazel, le long de cette vallée occupée par les cultures d’Oignon en terrasse. Le matin de bonne heure quand les arrosages automatiques sont en route, on chemine agréablement d’un petit hameau à l’autre, sur une route étroite et fraîche… Il faut en profiter car après « la Valette », la contemplation s’arrête nette, pour entrer dans le vif du sujet, et les pentes raides du col.
Mais toute l’ascension de la triplette « Peyrefiche – Vieilles – Lusette » se déroule dans un enchaînement de paysages à couper le souffle (au sens propre d’ailleurs, vu les pentes proposées), en cette fin de mois de Mai au milieu d’un décor de Genets en fleur, et autres beautés colorées de ce terrain granitique, si je ne m’abuse.
Bien heureux celui qui atteint le sommet de la Lusette sans trop souffrir et sans mettre pied à terre : il peut dire qu’il a une forme correcte, à minima.
Printemps des Genets
Mon arbre en son lacet
Ma Luzette
– Col de la Luzette.
La poursuite vers l’Espérou et l’Aigoual est plus tranquille, les pentes devenant plus faibles. Une pause à la fontaine du col de la Serreyrède s’impose, mais attention ne buvez pas son eau trop fraîche immédiatement ! tout le monde vous le dira au moment de vous ravitailler…
La suite du parcours je ne la connaissais pas dans ce sens. J’avais envie de profiter un peu plus du coin, et au lieu de redescendre directement à la voiture par la route de Valleraugues que je n’apprécie guère, j’ai décidé de basculer vers la Lozère, en direction du col du Perjuret.
Avant d’arriver à celui-ci j’ai bifurqué à droite, à Cabrillac, pour filer vers le Col de Salides. Ce passage là entre la route de l’Aigoual et le Salides est véritablement magnifique… Une variété de couleurs, d’espaces, un ou deux petits hameaux finement restaurés, fleuris… c’est une vallée idyllique, réellement, un paysage de carte postale.
Après le col de Salides, la plongée sur St André de Valleborgne est longue, tout comme la remontée vers le col du Pas.
Je termine ma sortie en passant par Valleraugue, puis comme prévu, avec le vent dans la figure jusqu’à la voiture.
5h15 de vélo environ pour cette sortie de 100km. Une vraie belle grosse matinée de bonheur en Cévennes.
A faire et refaire, au printemps de préférence, pour bénéficier de ces couleurs et de cette douceur.