L’Alcool interdit au guidon

20 avril 2016
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Aujourd’hui 90km, destination Furano, la ville du vin d’Hokkaïdo… et oui en fait en plus de Ikeda, on a appris que Furano était un « wine spot » à ne pas négliger… alors comme de toute façon on doit y passer, autant s’y arrêter.

Départ tranquille qui nous prépare à une ascension d’une quinzaine de kilomètres, sur des pourcentages moyens (5 à 7%), qui nous occupera une bonne grosse heure. Le Commodore fera des étincelles devant, tentant de suivre les deux loustics légers comme des plumes qui nous ont doublés en sortant du village. Il n’y parviendra pas longtemps mais nous les reprendrons bien plus loin sur ennuis mécanique : et oui, c’est ça aussi l’expérience… limiter la casse matérielle.

Au sommet de ce premier col, belle vue du la vallée de Shikaoï et temps radieux.

Au bas de la descente, on fait une halte déjeuné à Minamifurano, dans un tout petit établissement tenu par un couple d’un âge respectable, surement 70 à 75 ans. Le restaurant est complet mais la patronne réorganise les tables pour pouvoir nous accueillir. C’est le seul restau que nous avons vu sur le village et nous acceptons volontiers qu’elle chamboule tout pour nous, car nous avons faim… et soif… Jean-Yves commande donc 3 Biru (bières en Japonais), comme à l’accoutumée (NDLR : une chacun…), pour démarrer le repas de bonne façon. A notre grande surprise, il se voit refuser le service des boissons par la petite dame, tout sourire, qui explique de manière posée à son interlocuteur que « puisque vous êtes à vélo, je ne peux vous servir d’alcool »… Francis et moi ne comprenons pas, bien sûr, mais pour Jean-Yves c’est très clair : la dame applique la législation stricte qui lui interdit de servir de l’alcool aux conducteurs, y compris cyclistes… Mais elle ne sait pas qu’elle a affaire au Commodore, qui insiste, l’air malicieux… ce qui déclenche l’hilarité dans la salle de restaurant, des « copines » de la patronne, présentes à la table d’à côté. Elles nous dévisagent un peu en riant, c’est une situation assez cocasse qui vaudra une tour Eiffel aux propriétaires, pour le bon moment passé à midi !20150830_123332

Sans « la petite bière de midi », nos organismes aguerris parviennent quand même à rallier Furano, le terme de l’étape du jour.

Jour 7 – Shikaoï – Furano

Jour 7 – Shikaoï – Furano

Ce soir nous dormons donc en Station : oui, Furano est une station de ski réputée, en plus d’une ville de production d’un fameux vin aux senteurs de lavande, et de melons de qualité supérieure. Nous logerons d’ailleurs, et pour deux nuits, à l’Hôtel du « petit melon », en français dans le texte. Charmant établissement tenu par des jeunes où nous pourrons passer notre première journée de repos en dégustant les spécialités du pays et en visitant les « hauts sommets ».

 

 

 

Le chant du grillon
Le bitume sous mes roues
Orages à Furano.

 

giteFurano : Hôtel Petit Melon, ***

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