Bastia – piedicroce

Après une belle soirée sur le ferry de la méridionale (le Piana), très confortable et même accueillant, nous débarquons à Bastia dans une chaleur déjà marquée à 8h.


Premiers tours de roue dans le col de teghime en direction de St florent puis d’Olletta. La chaleur monte d’un cran au second col dont le nom m’échappe. Descente périlleuse de celui ci vers lento (nom évocateur  qui préfigure la suite de notre progression).


    
La dernière ascension de 15km fera de gros dégâts.

Coup de chaud pour lollo et manu

Seul le tandem calédonien aura trouvé la journée  « fraîche » !
Nuit impeccable au refuge de piedicroce.


      

Corsica nous voilà ! – Vélo, Voyage, Vertiges

Lorsque Jean Yves et Francis m’ont présenté leur périple au Japon, il y a bien 9 mois, ils m’avaient dit :

– Oui mais tu comprends, avant, on ira en Corse pour nous préparer sérieusement, sur une île, comme le Japon. On ira avec le Club, vu qu’on va s’occuper de tout organiser, il faut qu’on soit présents… Et puis ça ne se rate pas une ballade en Corse, tu comprends ?.

– Whaou… je m’étais dit. « Ils sont balaises. ‘doutent de rien. ‘z’ont des épouses compréhensives… punaise ça, c’est fort. »

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Et puis je m’étais inscrit aussi au voyage en Corse, parce que j’avais raté le dernier, il y a deux ans…

Et puis au calcul de mes jours de congés j’avais vu qu’il me restait juste assez pour les accompagner un peu au Japon, alors j’avais tenté le coup… en famille d’abord, parce que je me disais que ce serait le plus dur à négocier… et bien non, c’était passé sans problème. Au boulot ensuite, là je savais que ça pourrait le faire, parce que l’an dernier on m’avait refusé quelque chose d’à peu près identique, et que deux fois de suite, j’espérais que ce ne serait pas possible.

Tout ça pour dire que nous y voilà, à cette première vraie séquence de « préparation ». Une séquence où l’on va s’aérer un peu chez les Corses.

Départ dans un peu plus d’une semaine.

5 étapes, les voilà :

– Etape 1 : Bastia – Piedicroce / 94 kms – 2484 mhttp://www.strava.com/routes/2384663

– Etape 2 : Piedicroce – Solenzara (Travo) / 122 kms – 1829 mhttp://www.strava.com/routes/2383619

Possibilité sur le final de relier directement Travo par RN 198 (100 kms)

– Etape 3 : Solenzara – Santa Giulia / 106 kms – 2316 mhttp://www.strava.com/routes/2383669

– Etape 4 : Santa Giulia – Zicavo / 136 kms – 3310 mhttp://www.strava.com/routes/2383704

Possibilité au début de faire l’impasse sur Bonifacio (115 kms)

– Etape 5 : Zicavo – Ajaccio / 109 kms – 1426 m http://www.strava.com/routes/2383755

Un périple tout en douceur, arrosé on l’espère, de soleil et de Patrimonio…

Promis, on n’en perdra pas une goutte, on n’en gaspillera rien, on emportera tout.

Corsica nous voilà.

Bon c’est pas tout, mais il faut que je prépare mon Look maintenant (bin oui, quand on s’occupe du trek, le look se morfond, et vice et versa…)

Bon on verra ça demain.


C’est reparti !Du 6 au 11 Juin, la troupe Sudvelo / Ne Jetez Plus ! repart en tournée en Corse !Ils seront… bon…

Posted by Corsica.sudvelo.com on jeudi 4 juin 2015

L’Aigoual, un immense bol d air pur

Histoire de faire une vraie sortie de préparation à la Corse, je me suis dirigé ce Dimanche vers l’Aigoual. Au départ du Moulin des Pauses (dans la vallée qui monte depuis Pont d’Hérault vers Valleraugues), je suis monté vers le Col des Vieilles, puis la Lusette, pour atteindre ensuite via l’Espérou, le Mont Aigoual, sous un magnifique soleil et des conditions de vent et température idéales.

Dans cette première partie, j’adore monter vers La Valette depuis le Mazel, le long de cette vallée occupée par les cultures d’Oignon en terrasse. Le matin de bonne heure quand les arrosages automatiques sont en route, on chemine agréablement d’un petit hameau à l’autre, sur une route étroite et fraîche… Il faut en profiter car après « la Valette », la contemplation s’arrête nette, pour entrer dans le vif du sujet, et les pentes raides du col.

Mais toute l’ascension de la triplette « Peyrefiche – Vieilles – Lusette » se déroule dans un enchaînement de paysages à couper le souffle (au sens propre d’ailleurs, vu les pentes proposées), en cette fin de mois de Mai au milieu d’un décor de Genets en fleur, et autres beautés colorées de ce terrain granitique, si je ne m’abuse.

Bien heureux celui qui atteint le sommet de la Lusette sans trop souffrir et sans mettre pied à terre : il peut dire qu’il a une forme correcte, à minima.

Printemps des Genets
Mon arbre en son lacet
Ma Luzette
– Col de la Lu
zette.

La poursuite vers l’Espérou et l’Aigoual est plus tranquille, les pentes devenant plus faibles. Une pause à la fontaine du col de la Serreyrède s’impose, mais attention ne buvez pas son eau trop fraîche immédiatement ! tout le monde vous le dira au moment de vous ravitailler…

 


La suite du parcours je ne la connaissais pas dans ce sens. J’avais envie de profiter un peu plus du coin, et au lieu de redescendre directement à la voiture par la route de Valleraugues que je n’apprécie guère, j’ai décidé de basculer vers la Lozère, en direction du col du Perjuret.

Avant d’arriver à celui-ci j’ai bifurqué à droite, à Cabrillac, pour filer vers le Col de Salides. Ce passage là entre la route de l’Aigoual et le Salides est véritablement magnifique… Une variété de couleurs, d’espaces, un ou deux petits hameaux finement restaurés, fleuris… c’est une vallée idyllique, réellement, un paysage de carte postale.

Après le col de Salides, la plongée sur St André de Valleborgne est longue, tout comme la remontée vers le col du Pas.

Je termine ma sortie en passant par Valleraugue, puis comme prévu, avec le vent dans la figure jusqu’à la voiture.

5h15 de vélo environ pour cette sortie de 100km. Une vraie belle grosse matinée de bonheur en Cévennes.

A faire et refaire, au printemps de préférence, pour bénéficier de ces couleurs et de cette douceur.

Test de la bête chargée, en Cévennes

C’était l’idée de ce périple de 2 jours les 24 et 25 Mai (en dehors de se balader tranquille avec Babeth en Cévennes) : tester le comportement du vélo en charge, et accessoirement le comportement du mec aussi.ob_2affe0_img-6832

Les adaptations faites pour ce périple sont les suivantes :

– pas de pluie prévue : suppression des garde boue qui gênent pour le transport et qui m’agacent un peu (les graviers font du bruits lorsqu’ils sont emportés par la roue et cognent l’alu du garde boue. Les pneus de 38 frottent un tantinet sur le garde boue et j’ai du mal à règler précisément celui ci pour minimiser ce bruit…)

– Lollo m’a prêté des pédales SPD plates d’un coté, et des chaussures shimano MT34 : c’est la combinaison que je souhaite tester pour équiper le vélo dès… que j’aurai été payé 🙂

– Je me charge volontairement de matériel de camping (une tente de 3 ou 4kg, 2 duvets, 3 matelas auto-gonflants), la pleiaide en collection complète (4 bouquins pour occuper notre soirée), des fringues en double (pour Babeth et moi), des chaussures en double, des outils… Bref 15kg de matos au bas mot.

Le vélo dans cette configuration est vraiment parfait à mon avis.

Les sections de pneus de 38 que je trouvais un peu surdimensionnées trouvent leur sens dans la stabilité de l’ensemble. Alors que « sans charge », j’ai de la difficulté à me mettre en danseuse, une fois chargé, le vélo réagit très bien à ce type de situation : je lui trouve même de la souplesse et beaucoup de confort

C’était l’idée de ce périple de 2 jours les 24 et 25 Mai (en dehors de se balader tranquille avec Babeth en Cévennes) : tester le comportement du vélo en charge, et accessoirement le comportement du mec aussi.

Les adaptations faites pour ce périple sont les suivantes :

– pas de pluie prévue : suppression des garde boue qui gênent pour le transport et qui m’agacent un peu (les graviers font du bruits lorsqu’ils sont emportés par la roue et cognent l’alu du garde boue. Les pneus de 38 frottent un tantinet sur le garde boue et j’ai du mal à règler précisément celui ci pour minimiser ce bruit…)

– Lollo m’a prêté des pédales SPD plates d’un coté, et des chaussures shimano MT34 : c’est la combinaison que je souhaite tester pour équiper le vélo dès… que j’aurai été payé 🙂

– Je me charge volontairement de matériel de camping (une tente de 3 ou 4kg, 2 duvets, 3 matelas auto-gonflants), la pleiaide en collection complète (4 bouquins pour occuper notre soirée), des fringues en double (pour Babeth et moi), des chaussures en double, des outils… Bref 15kg de matos au bas mot.

Le vélo dans cette configuration est vraiment parfait à mon avis.

Les sections de pneus de 38 que je trouvais un peu surdimensionnées trouvent leur sens dans la stabilité de l’ensemble. Alors que « sans charge », j’ai de la difficulté à me mettre en danseuse, une fois chargé, le vélo réagit très bien à ce type de situation : je lui trouve même de la souplesse et beaucoup de confort

Premiers Baïku

Temps et sueur, coulent
Kilomètres comme Aiguilles
S’érigent, immobiles
– Bavella, Corsica

Sanglots dans le Bantarde
Filent au Mercou
L’enivrent jusqu’aux Plantiers
Cévennes

Printemps des Genets
Mon arbre en son lacet
Ma Luzette
Col de la Luzette.

Le clapotis du lac
Un bateau
Sa vague nous submerge.
Lac de Sainte Croix – Verdon

Baïku ?

Un Baïku est un Haïku qui a trait au vélo.

Pour les puristes, le Baïku ne peut pas être le stricte descendant du Haïku car il lui manquerait des « gènes » essentiels. Pour vous en convaincre, vous pouvez lire la définition que wikipedia donne du Haïku.

Nous nous contenterons donc ici de faire de façon concise (comme le fait le Haïku), une représentation d’un instantané du réel et des sensations que nous procurent la pratique cycliste dans un moment de contemplation, extérieure ou intérieure, que favorise cette pratique.

… enfin… en toute modestie… juste comme ça, pour égayer le blog

Trouver un vélo pour voyager

Pour partir randonner au bout du monde, il faut d’abord trouver le bon outil. Un vélo et tout un équipement, solide, fiable, efficace.

Si la consigne de départ est de ne pas trop se charger, puisqu’on doit théoriquement passer toutes les nuits sous un toit (différent), il n’en reste pas moins qu’il faut une bécane solide et apte à supporter sans broncher 2 sacoches arrière, une avant, et un bonhomme un peu lourdingue.

Les premiers conseils m’orientent vers l’équipement d’un vélo de « gravel » ou plus simplement d’un cyclocross, avec un porte bagage et des garde boue. La recherche fructueuse sur les sites d’occasion m’amène à contacter plusieurs propriétaires de vélo « tricross » (de specialized) ou autres Kona.

Je prends aussi contact avec des fabricants tels « la vagabonde » ou « les vélos de Patrick« . Ce dernier me fait deux propositions de montage, entre 1500 et 1900€ : propositions intéressantes mais au dessus du budget que je me suis fixé (1000€ tout compris, vélo et équipements de transport, sacoches et porte bagages). Merci à lui en tout cas, qui m’a permis de vraiment me faire une idée précise de ce qu’il me fallait.

Au final, alors que j’allais craquer pour un cadre tricross, je tombe sur l’annonce d’unTrek 520 Disc neuf entièrement équipé pour un prix plus que raisonnable.

En quelques minutes ma décision est prise, ce sera ce vélo.

Entre midi et 14h je file sur Nîmes le récupérer : très bel engin, équipements upgradés (selle, K7, gardes boue, potence…) que du beau matos… je prends :).


 

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