Sapporo – lac toya : une belle journée d’acquabiking

Assis sur des tatamis, pause clope et compte rendu… avant le bain chaud dont on rêve depuis des heures…

Hier soir jybe me disait : « au Japon tu peux tout faire… tu verras ptet tu feras du ski »… Et puis y avait ce reportage à la télé des 2 mecs de la météo qui disait que tout était calme, sur un fond d’images fixes des ponts suspendus de sapporo, avec un petit panneau « attention » qui clignotant entre 3 lignes de kenji  ou de katakana… je sais pas j’y comprends rien en japonais…
Bon oui.
Et puis dans sapporo y avait bien quelques panneaux lumineux qui disaient de prendre son parapluie (oui parapluie c’est facile à repérer dans les katakana et les kenji).
Bon oui.

Et puis on est sortis de sapporo.
Et on est entré dans une lessiveuse qui dépasse de loin la pingeon 2004 ou la granite Mont Lozère 2006. Un truc de guedin sans aucun rėpis jusqu’à l’arrivée et au onsen que je m’apprête à rejoindre avec le commodore et le professor.
105km de flotte de seaux d’eau,  de déferlantes, de vagues, de tsunamis, de tasses, flaques, puits, lacs et torrents.
On aurait du voir des volcans et un lac magnifique ;  on est arrivé au bord d’une mer démontée dans un brouillard epais.

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La peau frippee.
L’os humide
L’oeil éteint
Le regard vide

Mais nous voilà dans notre luxueux ryokan (je crois) petite bière pour l’hydratation…

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Je file au bain chaud ça me requinquera

Du calme des montagnes à la fourmilière Sapporo

Le shinkansen Bereugereu est entré en gare de sapporo à 16h30 après 125km depuis Furano d’une belle partie de manivelles.

Nous avons quitté le petit hôtel du melon vers 8h, après de longs « au revoir » chaleureux avec les propriétaires vraiment charmants de cet hôtel. On a passé un excellent séjour à Furano, mais il fallait bien reprendre la route…

L’étape a commencé dans le calme des montagnes surplombant Furano par une petite grimpée d’un col tout doux.
L’ organisateur avait poussé le soucis du détail jusqu’à faire privatiser la route sur a peu près 30km : suite à un accident de camion, la police bloquait le passage à tout véhicule sur toute cette portion… sauf aux velos ! Du bonheur pour nous qui avons pu profiter de ce coin de montagne avant de basculer sur la plaine et Sapporo.

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Dans la roue de la locomotive Jybe, on a traversé une immense plaine, vent de travers, sans trop s’arrêter.

L’entrée en ville est assez gigantesque : 25 ou 30 bornes de banlieue avec 3500 feux rouges à passer, à relancer les machines, par 34 degrés… l’Art Hôtel et son 17ème étage,  chambre triple, pyjama offert, tongues aussi, sourire de la crémière… Tout ça était le bienvenu.

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A l’heure qu’il est on va filer en ville pour une petite bière et un dîner  (ici on mange entre 17h30 et 20h pour les couches tard…)

A plus pour le programme de demain