In Translation Days


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Jean-Yves est depuis quelques jours déjà au Japon, en compagnie de Carole, son épouse. Elle doit rentrer sur Paris ce samedi 22 Août, ce même jour où Francis et Manu sont censés arriver à Tokyo à quelques heures d’intervalle : l’un à l’aéroport de Narita (Francis), l’autre bien plus tard en soirée, à celui d’Haneda (Manu).

Il est 2 heures du matin à Paris lorsque le train de Manu entre en gare de Roissy, avec 7 heures de retard sur l’horaire initial… 11heures à Tokyo lorsque Francis rejoint Jean-Yves. Manu commence le voyage de la façon la plus inattendue : tous ses billets A/R sont annulés du fait de son absence au départ du vol Aller. A l’heure où il aurait dû embarquer sur le vol Qatar Airways pour Tokyo, son train était coincé dans la vallée du Rhône, au sud de Vienne, bloqué pendant des heures à cause de l’incendie qui touchait le train qui le précédait…ça démarrait bien mal.

Informés de ce « petit contre temps », Francis et Jean-Yves prennent leur temps pour une première visite guidée de Ginza, un quartier commerçant assez raffiné de Tokyo qui est sur leur route entre les 2 aéroports.

A Tokyo, comme dans toutes les mégapoles du Japon, chaque carrefour important est surmonté de multiples et imposantes enseignes publicitaires lumineuses ainsi que d’écrans géants « type Plasma » qui passent en boucle des publicités pour des marques mondiales de vêtements ou de chaussures, fabriqués chez le voisin chinois, et généralement associées à de célèbres joueurs de football abondamment gominés qui évoluent pour la plupart en Espagne! 

Ginza est aussi un fabuleux endroit pour se restaurer à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.  Par contre, pour trouver « le » bon restaurant, même avec l’adresse précise du Lonely Planet, c’est très compliqué. Nous avons cru comprendre que certains numéros d’immeuble sont attribués de manière historique. Même les chauffeurs de taxis y perdent parfois leur hiragana ! La plupart du temps, il y a plusieurs dizaines de petites enseignes de restaurants à l’entrée des immeubles, qui sont censées indiquer, quand on les comprend car c’est écrit en kanji, l’étage et la spécialité de l’établissement. Compte tenu du prix du mètre carré en ville, les restaurants, y compris les meilleurs, se trouvent dans les étages ou dans les sous-sols. Rares sont ceux qui s’offrent un pas-de-porte avec accès direct sur la rue. Quand ce ne sont pas des bars à sushis plutôt raffinés et chers, ce sont souvent des restaurants de cuisine internationale,  voire des enseignes de fast-food d’origine nord-américaine. 

Nous ne nous étendrons pas plus sur Tokyo, car vous l’aurez sans doute deviné, nous ne sommes manifestement pas attirés par l’univers citadin. L’objectif de notre raid est bien de découvrir, au rythme du vélo, le Japon au travers de ses campagnes, ses montagnes et ses habitants. Malheureusement, compte-tenu de la densité de population tout au long de la côte Est, nous devrons sans doute, lors de notre périple, traverser d’autres mégapoles à bicyclette.

En soirée,  premier repas japonais pour Francis dans une petite échoppe de l’aéroport. Le repas se compose de ??? et est accompagné par la célèbre bière ASAHI que Japonais et Japonaises boivent abondamment.

Avant de dormir, le dernier regard sur les mails est plutôt rassurant : Manu  a trouvé une solution. Il a quand même dû racheter un nouveau billet d’avion à la compagnie JAL qui lui permettra de rejoindre ses camarades le lendemain soir à Abashiri. Nous sommes soulagés et allons pouvoir passer une bonne nuit, la dernière sur un vrai matelas avant un bout de temps!

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